samedi 29 juillet 2023

 I – 21 de


du bois sculpté du bonheur et du calme du boulot bête et méchant auquel on finit toujours par trouver un intérêt pour peu qu’on s’en donne la peine du bout du pied du chagrin du dégoût du despotisme qu'elle exerçait sur toutes mes démarches du frêne du lubrifiant pour préservatif du malheur dans ce que je nommais de la dureté du mien du moins du moins excusables du monde du peu que je parviens à comprendre du piano du plâtre est tombé du plafond sur le fauteuil de mon père du progrès social à la pelle du sang gicle par sa bouche du soin que je mettais à repousser toute idée d'un lien durable du velours tendu du vent du vœu de mon père durant des années durs comme du chêne ébauchant parfois un petit saut pour éviter ces mares échangent des impressions echauffé d'ailleurs que j'étais par mon propre style éclairant son visage de lueurs mouvantes alors qu’aucun de ses traits ne bouge éclatante dans sa chemise de nuit blanche écoute écoutez écoutez-moi écrivait-elle ailleurs efforts inutiles effrayée égayant sa mélancolie sous les tuiles eh eh ben eh ben fallait lui laisser rendre l’âme et partir en vacances à la mer par le train eh bien eh bien si vous pouviez me dire ce que ça vous inspire comme réflexions élément par élément élever un gosse tout en sachant qu’il est d’un autre elle elle a  peut-être mal elle a abandonné la robe à fines bretelles au profit d’un jean et d’un pull à col roulé elle a cet instinct elle a coincé son visage juste sous mon bras et ses mains s’agrippent à mes manches elle a commencé bien avant moi elle a dit qu’avec le reste de l’argent elle a dit que puisque j’étais réveillé elle a dix ans de plus que vous elle a dû nous entendre elle a eu ce qu’elle voulait elle a eu du mal à encaisser elle a l’air sobre mais je me méfie elle a perdu son temps à en mourir elle a posé ses pieds nus contre le mur chauffé par le soleil et a recouvert ses jambes d’une couverture elle a remis sa culotte elle a répondu d’un léger mouvement de tête accompagné d’une charmante petite moue elle a tenu à faire l’amour presque chaque soir elle a toujours pas cherché elle a toujours pas trouvé de boulot elle a toujours suffi pour me calmer aussitôt elle a tourné la tête vers moi elle a un mois elle a voulu me rejoindre elle allait pouvoir m’envoyer le docteur elle allume une cigarette elle apparaît d’un côté elle appuya sa tête sur mon épaule elle arrive elle articule péniblement un ça va qui lui arrache la moitié de la bouche elle assurait de la sorte à ses enfants une grande fortune elle attachait le plus grand prix à la régularité de la conduite elle attend que sa mère puisse débloquer ce qui lui revient de l’héritage de son père elle attrape son pull elle aurait désiré ne recevoir chez elle que des hommes du rang le plus élevé et de mœurs irréprochables elle aurait eu plus de calme elle aurait même tendance à se rapprocher elle aurait pu exiger de moi de ne pas la quitter elle aurait réfléchi de son côté sur les dangers qu'elle bravait elle aurait voulu pénétrer dans le sanctuaire intime de ma pensée pour y briser une opposition sourde qui la révoltait contre moi elle aussi elle aussi a l’air énervée elle aussi s’envoie une généreuse gorgée de bière elle avait avec eux ces formes douteuses elle avait beaucoup de préjugés elle avait compris par mes lettres qu'il me serait difficile de quitter mon père elle avait des bas et on voyait la limite plus sombre lorsqu’elle s’accroupissait elle avait l'esprit juste elle avait pas mal de boulot à la maison et elle aimait pas tellement me voir traîner dans ses pattes toute la journée elle avait passé la nuit elle avait quatre vingt trois ans mais quand même elle avait rassemblé dans son esprit plusieurs circonstances qui lui paraissaient les confirmer elle avait reçu de Varsovie une lettre apportée par un homme à cheval elle avait voulu m'appeler elle avait voulu m'entretenir ailleurs une dernière fois elle avait vu ses espérances trompées elle avançait avec peine elle balaie la salle d’un regard circulaire avant de m’apercevoir elle balbutie un instant avant de reprendre elle boit quoi elle bouge elle céda enfin à l'acharnement de la nature ennemie elle chancela elle chantait bien elle chercha de mille manières à me persuader qu'elle serait heureuse elle cherchait des prénoms elle cherchait un fait où il n'y avait qu'un sentiment elle confirma sa réponse au comte Charlus elle consentit à me recevoir quelquefois seule elle contemplait tous les objets comme si elle n'en eût reconnu aucun elle continuait de me regarder en souriant elle continue elle continue d’éplucher ses légumes rapidement elle continue sans prêter attention à mon chuchotement elle continue son cinéma elle coud en silence elle coudra le satin blanc elle crache la fumée nerveusement elle croyait ranimer mon amour elle déboutonne sa robe et enlève son soutien-gorge elle demande elle demande tout de même elle démêla bientôt mes efforts elle demeura tout interdite elle disposait de mes actions elle dit aussi qu’elle vit seule elle dit qu’elle aussi faisait de la musique elle dit que vous maigrissez à vue d’œil elle doit compter sur ses doigts elle doit dater un peu elle donne un coup de pied dans un tas de chemise qui vole contre la table de nuit 

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