dimanche 30 juillet 2023

 


I – 23 elle


elle me les fit répéter plusieurs fois elle me lisait pendant le jour elle me manque elle me met plusieurs centaines de mètres dans la vue elle me parla de ses affaires avec un air de confiance qui n'annonçait que trop qu'elle regardait nos existences comme indissolublement unies elle me parlait elle me parlait d’enfants très souvent elle me parle elle me parut légèrement changée elle me peignit si misérable dans ma faiblesse qu'elle me révolta contre elle encore plus que contre moi elle me permit de lui peindre mon amour elle me poursuit partout elle me pria de lui apporter une cassette qui contenait beaucoup de papiers elle me prit la main et elle me dit elle me raconta ce qu'elle avait souffert en essayant de s'éloigner de moi elle me reconnaît à nouveau et mon retour semble un fait acquis elle me reçut avec des transports de joie elle me regarda quelque temps avec l'air du doute elle me regarde elle me regarde approcher elle me regarde avec un air énervé elle me répondit avec bonté elle me repoussa elle me repousse contre le mur pour mieux parvenir à ses fins elle me reprochait de ne mettre aucun obstacle à ces liaisons qui elle me serra la main elle me suivrait elle me touche elle me veillait durant la plus grande partie des nuits elle me vit entrer avec surprise elle mêle trop d'amertumes à l'amour qu'elle n'a pas sanctionné elle mourra elle mourra elle mourra elle n'aurait plus besoin de moi elle n'avait pas le temps de se refroidir à mon égard elle n'en fut que plus empressée à reconquérir une place honorable dans le monde elle n'essaya pas même de le retarder elle n'exigeait d'autre prix de ses sacrifices que de m'attendre comme une humble esclave elle n'osait me confier des peines elle n’a pas cessé de me fixer droit dans les yeux elle n’a posé aucune difficulté elle n’a rien objecté elle n’a toujours pas bougé elle n’en est pas moins noire elle n’est pas concierge mais remplit cette fonction elle n’est pas seule elle n’est pas seule elle ne bouge plus elle ne bouge plus elle ne calculait point ses sacrifices elle ne consentit à me recevoir que rarement elle ne distinguait rien de ce qui l'entourait elle ne fait rien pour y parvenir elle ne l’a jamais été elle ne l’est déjà plus elle ne lève que rarement les yeux elle ne m’avait jamais paru aussi lourde elle ne me laissait jamais la quitter sans essayer de me retenir elle ne me poursuivait plus comme un spectre elle ne me quitta pas un seul instant jusqu'à ma convalescence elle ne me reconnaît pas et je ne fais rien pour elle ne me reconnaît plus elle ne me servait que le weekend elle ne peut désormais blesser personne elle ne peut pas rester là elle ne pourrait me recevoir elle ne pouvait avoir d'attachement réel pour un père qu'elle ne se souvenait pas d'avoir vu elle ne put achever sa phrase elle ne résista plus au charme secret que répandait dans son âme la vue du bonheur que je lui devais elle ne restait jamais parfaitement calme elle ne s’est même pas levée pour saluer ma conquête elle non plus n’a pas fait ce qu’il fallait elle observait mes moindres mouvements elle obtempère elle oscille elle oscille doucement au rythme de sa respiration sifflante elle outragea mon caractère elle ouvre des yeux aussi grands que si je venais de cracher sur le parquet ciré elle ouvre la bouche grand comme un four à pizzas elle parcourt le chemin inverse en soupirant et se retrouve de l’autre côté du lit elle parlait plusieurs langues elle parlait pour deux elle passe à l’attaque elle passe la main dans ses cheveux elle passe une chemise elle perd sa charentaise gauche elle pèse tellement sur nous elle peut pas en prendre à la salle de bains elle piétine les habits épars elle pionce elle pivote sur un axe imaginaire elle pleure elle plisse l’ensemble du visage elle plonge la main derrière la cuisinière elle posa son front sur ma main elle pose la boite sur le plateau en verre après avoir passé son crayon optique sur le code barre elle poussait quelquefois des cris elle pousse son sac du pied vers la porte elle pouvait avoir donné sa vie à un homme dur et aride elle pouvait pas le faire elle pouvait s'être trompée elle prend la plaque de fonte et la fait glisser sur le trou de feu elle prévenait chacun de mes désirs elle prit mon bras elle produisit sur mon âme son effet accoutumé elle prolongeait son discours avec activité pour retarder le moment où mes objections la replongeraient dans le désespoir elle protestait elle qui n'est venue ici que pour moi elle rattachait ma vie actuelle à cette époque de ma jeunesse où l'espérance ouvrait devant moi un si vaste avenir elle recourut à l'une de ses amies pour découvrir le secret qu'elle m'accusait de lui cacher elle regarde le décor du bar elle réintègre la cuisine elle relevait sa tête languissante elle remarqua que j'hésitais elle remet elle aussi ses chaussures et renchérit elle renifle elle répétait mon nom elle répondait avec douceur elle repoussait sévèrement dans la conversation tout ce qui n'aurait paru à d'autres femmes que des plaisanteries innocentes elle repousse la porte elle repousse rapidement une mèche de cheveux blonds roux derrière son oreille elle résistait elle reste à proximité elle reste prostrée quelques minutes elle restreignit sa société à quelques femmes et à un petit nombre d'hommes âgés elle retombait elle retourne dans la petite pièce encombrée de vapeur elle reviendra sûrement dans quelques jours elle revient presque toujours elle rit en me voyant faire elle rougissait de la société elle rougit

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