I – 82 vous
vous m'aviez développé longuement toutes les raisons que vous aviez de ne pas partir vous m'aviez mandé vous m'écririez là-dessus des lettres raisonnables que je vois d'avance vous mangez avec nous vous marcherez seul au milieu de cette foule à laquelle vous êtes impatient de vous mêler vous me ferez languir dans les larmes vous me ferez mourir à vos pieds vous me le sortez aujourd’hui ou demain vous me suivez vous n'aurez pas longtemps à me plaindre vous n'avez pas été fâché d'entendre de ma bouche des raisonnements que vous vous répétez sans cesse à vous-même vous n'en êtes pas moins le fils de mon ami le plus cher vous n'épouserez pas Germaine vous n'êtes plus amoureux de la femme qui vous domine et qui vous traîne après elle vous n'y trouverez pas vous n’étiez pas censé savoir où on les avait découvertes puisque seule la police était au courant vous ne la rendez pas heureuse vous ne le voulez pas vous ne les oubliez jamais vous ne me la donnerez pas vous ne pouvez pas me tirer dessus comme ça vous ne retardez jamais l'instant qui m'éloigne vous ne savez pas le mal que vous faites vous ne savez pas tout ce que je souffre vous ne seriez pas venu chez moi vous ne vous en faites pas moins par votre dureté vous parler avec franchise vous parler encore une fois à cœur ouvert vous parlez de qui vous partez vous partirez bientôt vous pourriez bien m'y rattacher à jamais vous pouvez aspirer aux plus illustres alliances vous pouvez d'avance en instruire mon père vous pouvez en prendre si vous voulez vous pouvez m’aider vous pouvez prendre une veste vous regretterez ce cœur dont vous disposiez vous restez encore ici six semaines vous reviendrez peut-être me voir vous savez vous savez vous savez ce que c’est vous savez fort bien vous saviez que votre père m'avait écrit vous sentirez vous-même bientôt que la vie que vous menez n'est pas celle qui vous convenait vous serez content vous serez parvenu au milieu de votre vie vous trouverez parmi mes papiers vous verrez vous verrez vous vivez chez elle vous voulez que je vous montre où on les a trouvées vous vous dévouez à moi parce que je suis persécutée vous vous êtes embrassés vous vous faites du tort par votre faiblesse vous vous rendez compte vous vous trompez sur vous-même vous voyez vous voyez vous voyez vous voyez le genre vous voyez que je ne puis vivre sans vous vous y rencontrerez vous y retournez vous y trouverez quelque douceur vous…vous êtes l’ami de Germaine voyant ça voyant que je le regarde par dessus mon journal voyons ce que ce monsieur Cottard fils a dans les tripes voyons si ça a changé vraiment bien foutue vu comme ça vu comme je suis vu la patinoire que c’était hier vu la tête qu’elle fait vu les circonstances vu les événements vu mourir une femme âgée vue ma perception de l’avenir
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