I – 36 il / ils
il sonde seul ses blessures il sort du couvert il sort son mouchoir il sort un paquet de feuilles d’une enveloppe il soupire il soupire il sourit d’une oreille à l’autre il sourit de manière presque constante en travaillant il suffit d’un peu de sang froid pour réduire la crise à quelques minutes il suffit de faire ça il suffit de mettre un autre compagnon au vernissage et de lui expliquer ce qui est en cours il suffit de ne plus pouvoir pour vouloir il suffit ensuite de contourner la maison pour donner l’impression que j’arrive de la fabrique il suffit qu’un flic retourne la photo sur son bureau pour qu’il comprenne il taille six tranches de pain il tapote nerveusement le bord de la table il te fallait peut-être ça pour comprendre comme ça fait mal il te voulait quoi il tenait absolument à me parler de sa femme à lui il tente vainement de masquer les mots il tire le drap d’un seul coup comme dans les films il tire plusieurs bouffées sur sa cigarette il tombe aux pieds de mon père il tousse il tousse un petit coup avant de reprendre il transige il travaille moins il trébuche et tombe sur un tas d’habits il tressaille il tue Françoise il va déjeuner pour commencer et ensuite se laver dehors il va encore neiger il va falloir qu’il paye il va falloir qu’on prenne une décision il va falloir que tu rentres chez toi il va falloir que vous nous donniez les nom de toutes les personnes susceptibles d’avoir approché les victimes aux alentours des dates de décès il va falloir s’étonner il va juste ranger ses affaires il va la trouver il va passer à la caisse il va passer des examens pour entrer aux beaux arts il va payer il va pour fouiller sa poche il va rentrer il valait mieux ne pas traîner il venait la chercher il veulent t’embarquer il vient me parler il vint à moi il vint à moi il voulait ensuite m'appeler auprès de lui il voulait être soigné il voulait juste se promener un peu il vous était aisé de prévoir ce que j'avais à vous dire il y a cinq minutes il y a dans les liaisons qui se prolongent quelque chose de si profond il y a des choses qu'on est longtemps sans se dire il y a des gens qui s'empressent de se charger de vos intérêts pour mieux abandonner votre cause il y a peu de jours qu'il n'existait pas il y a un an ou deux il y aura pour vous quelque charme à être aimée ainsi il y aurait bien une solution il y avait il y avait beaucoup de monde il y avait dans ce besoin beaucoup de vanité sans doute il y avait dans la voix et dans le ton de Germaine je ne sais quoi d'âpre et de violent qui annonçait plutôt une détermination ferme qu'une émotion profonde ou touchante il y avait dans sa manière quelque chose de fougueux et d'inattendu qui la rendait plus piquante qu'elle n'aurait dû l'être naturellement il y avait dans ses actions et dans ses paroles je ne sais quelle fougue destructive de la considération il y avait dans vos procédés quelque chose de noble il y en a nécessairement d’autres il y en avait peut-être moins que je ne le croyais moi-même il y est venu progressivement ils abandonnaient la nature à elle-même ils aiment bien laisser des signes ils aperçoivent dans la plupart des ridicules le germe des vices ils appellent cela de l'attachement ils approchent ils auront le temps de trouver la réponse tous seuls ils avaient obtenu de ma part la promesse du silence ils avaient trouvé du plaisir à se donner ample carrière ils continuent de parler ils discutent avec mon père ils doivent de toute façon revenir sur leurs pas ils entaillent la pièce profondément ils étaient douloureux pour moi ils étaient doux ils étaient venus s'établir à Saint-Aignan-le-Jaillard pour y suivre un procès qui pouvait rendre entièrement au comte Charlus son ancienne opulence ils excusaient sa passion pour moi ils faisaient comme si je n’étais pas là ils habitent par là ils jouissent de l'attaquer et de la détruire ils l'attribuent à la malveillance ou à l'affectation ils l'avaient connue de tout temps ils l’ont fait enfermer y’a pas deux mois ils les ont ils les ont retrouvées les deux dans le petit bois ils lui devenaient nuisibles ils m'ont fait du bien ils m’auraient forcément collé sa mort sur le dos ils m’écoutaient leur décrire mon problème ils me dépassent doucement ils me déposent dans la voiture ils me félicitèrent de ma conquête et me promirent de m'imiter ils me lancent à peine un regard ils me permettent de retrouver ma vie de banlieusard avec un réel bonheur ils me regardaient et m’écoutaient avec un petit sourire rassurant ils n'avaient même aucun moyen de lui faire parvenir des lettres ils n'en plaisantent plus ils n’ont pas été construits autour d’une industrie quelconque dans le seul but d’accueillir les employés ils n’ont pas l’air de remettre en cause mes alibis
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