dimanche 27 août 2023

 I – 35 il



il n'a pas été moins inquiet il n'est plus permis de vous regarder il n'était plus question dans mon âme ni de calculs ni de projets il n'y a pas d'homme qui ne se soit il n'y a pas une de ces femmes passionnées il n'y a point d'unité complète dans l'homme il n'y avait il n'y avait plus de larmes il n'y avait plus de voix il n'y avait plus en moi d'impatience il n'y en a pas une qui ne soit encore en vie et qui ne soit consolée il n'y eut plus même entre nous ces retours passagers qui semblent guérir pour quelques instants d'incurables blessures il n’a pas l’air tranquille il n’a rien dit mais son exaspération était évidente il n’en va pas de même pour la tête il n’essaie même pas il n’est pas seul il ne bouge plus il ne bougera jamais plus il ne chercha qu'à découvrir la demeure de sa fille il ne daigne même pas lever la tête il ne désespérait pas de la sauver il ne doit pas oublier d’être mon oncle il ne fait rien il ne fallait pas commencer il ne fallait pas la faire souffrir il ne faut pas que je vomisse il ne faut pas que le sol soit taché il ne fut point question de Germaine il ne le lui disait point il ne m'avait jamais laissé souffrir des suites de ces fautes il ne me restait de l'impression de cette nuit de délire qu'un sentiment doux et presque tranquille il ne me reste plus qu’à compiler sur une autre cassette il ne me reste plus qu’à compléter le chargeur il ne me reste rien il ne me semble pas avoir oublié un endroit il ne nous restera plus qu’à faire les branchements il ne pouvait être la vôtre il ne relève pas la tête il ne risque pas de s’en couper un autre il ne sait plus rien il ne savent pas réellement si c’est le froid qui l’a eu le premier ou le choc il ne se le disait peut-être pas à lui-même il ne tarda pas à soupçonner mes relations avec Germaine il neige il nous a tous interrogés il nous dira ça il nous donne il nous en arrive de drôles il nous jette un œil rapide il nous remplit de terreur il obtempère au bout de quelques secondes que j’emploie à assurer ma prise il obtempère sous la menace il paiera il paraît il parait qu’il avait honte de son père il paraît qu’il voulait la vendre à des allemands il paraît qu’ils cherchent du monde il parle il passent devant le muret il pensent que c’est un crime il permet de s’intégrer à la population et coûte une somme dérisoire il personnifie à lui seul le changement de notre relation il peut entrer et nous trouver comme ça il peut se passer de moi maintenant il place sa main sous mon aisselle il pose son coude sur la fenêtre qu’il a ouverte en grand il pose son sandwich il pousse l’infirmier enrhumé il pousse la porte qui n’était pas fermée et investit le couloir il pousse le fauteuil où est assise ma mère pour passer devant la cuisinière il pousse un cri il prouve que cet esprit il prouve que le caractère il rabat la feuille de garde contre les autres il recule l’allumette il referme doucement derrière moi il referme la porte de l’armoire à glace il referme la porte derrière lui il regarde le morceau qui lui reste sur les genoux sans le toucher il règne un calme étrange en ville il règne une douce quiétude sous les poutres du grenier il règne une luminosité aveuglante il règne une odeur écœurante de désinfectant il relève la tête il répand sa clarté sur l'époque qui l'a précédé il répond à peine lorsque je lui parle il repose le combiné et se lève à son tour il repousse le battant et s’appuie contre le chambranle il reprend le panneau qu’il avait préparé il reprend son chariot il reste encore quelques mètres il reste juste cette impression d’avoir fait la route avec la mauvaise personne il retourne vers la voiture où l’attend son collègue il revient il revint au bout de deux heures il rit il s'est rendu aussi digne de pitié il s'établit donc il s’approche avec son chariot et demande il s’assied devant sa batterie il s’avancent dans la lumière il s’avère que j’en saurai autant en tendant l’oreille il s’écroule dans la neige il s’élancent du fond de l’atelier il s’est arrêté une seconde lorsqu’il m’a vu déboucher il s’est avéré que je n’y parviendrais pas ce soir là il s’est cassé une patte il s’est laissé tomber un plateau de chêne sur le tibia il s’est remis à neiger il s’est remis sur pieds il s’est suicidé hier soir il saisit le pain et s’en coupe une belle tranche il saisit Wilfrid par l’oreille il sait que je le surveille il sait très bien pourquoi mon frère vient le voir il savait il sculpte il se baisse il se crut obligé de me communiquer ses succès il se cure les dents avec une allumette usée qu’il vient de tailler et qu’il a coincée entre le reste de pouce et le moignon d’index il se détourne légèrement en disant ça il se fait traiter de jeune con il se lève en faisant grincer sa chaise sur le carrelage il se penche vers mon oreille il se rappelait avec reconnaissance les services qu'elle lui avait rendus il se rapproche il se rapproche il se recule d’un pas il se redresse il se redresse il se relève en s’appuyant sur la casquette qui est tombée aussi il se retourne complètement il se retrouve cassé en avant il se taille quelques belles tartines et les place de côté il se tient dans l’encadrement de la porte il se tourne il se tourne à demi il se tourne vers moi il semble clair à présent qu’ils se sont revus il semble doté d’une vivacité surnaturelle il semble me supplier d’arrêter là il semble n’y prêter aucun attention et s’éloigne en sifflotant sur le chemin il semble réfléchir un instant il semble réfléchir un instant avant de reprendre il semble tout à coup se rendre compte que je suis là il semblerait qu’ici il semblerait que ce soit avant il semblerait que Germaine se doute de quelque chose il semblerait que j’ai pris la mauvaise direction il semblerait que l’accent ait été mis sur la religion et ce qui l’entoure il sera bien temps plus tard de fêter l’aboutissement de ma justice

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