jeudi 7 septembre 2023

I – 60 mes



mécanique mécaniquement mécontent et humilié mécontente et retirée même même avec exigence même avec son fils même avec une autre opération même certains retraités même d’ici même entre nous même l’instinct même la chaleur n’y peut rien même la vieille même les flics même les flics même les gens semblent attendre quelque chose même les gens sont différents même ma mère même mauvaise même pas besoin de le retravailler même pas par rapport à son mec même pas une chaussette perdue dans la course même s’il s’agit de son frère même si ça me dégoutte même si cette fille bouge son cul d’une manière admirable même si elle est disponible à cent cinquante pourcent même si Françoise est encore là même si je garde mes doigts intacts même si je me dégoutte même si le môme est d’un inconnu même si on voulait même si sa peau est douce menaçaient de me l'enlever menuisier méprisant et impitoyable merci merde mère de la charmante Germaine mes amis flics seront bien trop occupés avec leur mort pour penser à me chercher des parasites dans le système pileux mes bras ne sont-ils pas ton unique asile mes buts dans la vie mes chaussures restent sur l’appui mes chaussures s’alourdissent d’une quantité importante de gravillons qui viennent se coller à la boue déjà amassée mes cheveux sont encore mouillés de la douche mes désaveux et mes pleurs mes désirs mes deux femmes mes deux frères et moi mes doigts commencent à glisser de frette en frette mes doigts s’échauffent mes enfants auront la fortune de M mes enfants sont ceux de M mes épaules sont devenues dures mes frères s’asseyent sans un mot mes injustices et mes reproches mes jours se précipiter les uns sur les autres mes mains et mes genoux tremblent sous la table mais personne ne semble s’en rendre compte mes mains tremblent encore mes membres restaient engourdis par le choc mais c’était supportable mes parents mes paroles amères furent considérées comme des preuves d'une âme haineuse mes pas ne font aucun bruit mes paupières sont baissées depuis un moment quand je sens les lèvres de Germaine effleurer ma bouche mes pensées prirent graduellement une teinte plus grave et plus imposante mes plaisanteries comme des attentats contre tout ce qu'il y avait de plus respectable mes plaisanteries perpétuelles dissipaient ma propre mélancolie mes poings sont serrés mes poumons ont mal de cette soudaine reprise tabagique mes poumons se rétractent un peu plus à chaque foulée mes promesses de l'abandonner mes quatre vingts dix kilos étalés sur son dos mes regards exprimèrent tant de reconnaissance mes relations avec Germaine m'avaient rendu tous ces souvenirs odieux mes représentations furent inutiles mes semelles ne font pratiquement aucun bruit sur les marches mes souvenirs reparurent mes tentatives en ce sens avaient toujours été tellement infructueuses mes visites chez lui se multiplièrent mes yeux contemplaient avec un étonnement stupide ce corps inanimé mes yeux s’habituent à l’obscurité et je cerne une silhouette mes yeux se mouillaient de larmes mes yeux sont grand ouverts sur les poteaux qui défilent dans la nuit mes yeux tournent alors trois fois sur eux-mêmes tandis que le sang reflue de tout mon corps

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