samedi 16 septembre 2023

I - 84



Commissaire Legrand, dit l’un d’eux. Commissaire, commissaire, partez pas. Communiqué. Complètement isolé, coupé de ma famille et du monde, j’y suis resté huit jours avant de recevoir la moindre visite. Comprendre Il est réaliser qu’il était à la fois produit et témoin d’un monde qui connaissait des renversements remarquables: l’empire soviétique s’écroulait, l’Islam montait en puissance. comprendre la création contemporaine. Comprends-moi. Comprends-tu ce que tout cela signifie? De quoi il s’agit à présent? Qu’attends-tu encore de moi?. Comprends-tu, Bart? L’homme n’est qu’un objet animé par l’intellect séparé qui s’unit à lui. Compris, reprend Staline, je vais regarder ça de plus près. Comptez sur nous. Comptez-vous donc pour rien la peine que je prends de vous écrire? J’ai peur que mon dessein n’ait été un peu fou et me demande si j’aurai bien la volonté de le mener à son achèvement: je suis saturé à nouveau de vos mails. Condamnation prononcée par Etienne Tempier, âvêque de Paris. Confidentiality assured. Conflits. Confondant cette autobiographie avec un roman naturaliste, vous ne cessez, lecteurs, comme en témoigne le courrier ci-dessus, de me reprocher l’absence de tous portraitsç en voici un choisi parmi les nombreux personnages que j’ai évoqués. Confortablement installé dans son fauteuil, attendant, face à la porte d’entrée de la pièce, la venue de visiteurs, il a l’air paisible, reposé. Connais pas, dit Baker. Connections réseau de la victime:. Conscients du risque qu'ils pouvaient avoir de perdre pied dans une région dont ils étaient éloignés, les Anglais avaient envoyé des hommes de grande qualité. Considère-moi comme un ami un peu âgé, un conseiller, un confesseur, un père car tout ce que tu pourras désirer me dire restera entre nous. Considérez cela comme une pause dans mon récit, un simple écho des réactions qu’il provoque en vous╔. consiste à choisir quelqu’un, à le mettre dans une situation invraisemblable et à observer son comportement. constituant en elle-même une part non négligeable de sa propre stimulation intellectuelle. Continue ! Continue quand même. continuerez jusqu’à sa fin à recevoir. Continuez. continuez. Continuez ! A bientôt. Continuez et, même si je ne vous connais pas non plus, laissez-moi vous faire la bise. Continuons quand même, tout ça est bien excitant!. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, il n’a pas été surpris. Contrairement à son habitude, le lendemain il arrive à l’heure dite dans une voiture de location, il me demande si je suis sûr que personne ne peut entendre notre conversation: il avait l’air fébrile, anxieux même; je l’emmène dans mon bureau. Contrairement aux apparences, la vie n’est pas linéaire, elle est faite d’incessantes et imprévisibles bifurcations où se jouent toutes les histoires: je n’ai jamais su vraiment raconter, partir d’un point et avancer comme en déroulant une pelote sans nœuds. Contrairement aux apparences, la vie n’est pas linéaire, elle est faite d’incessantes et imprévisibles bifurcations où se jouent toutes les histoires: je n’ai jamais su vraiment raconter, partir d’un point et avancer comme en déroulant une pelote sans nœuds: mes pelotes sont toujours pleines de nœuds et je dois, sans cesse, libérer un nouveau brin de fil pour pouvoir avancer. Contrairement aux autres personnages de cette histoire, je ne le connaissais pas directement et j’ignore s’il faisait partie du réseau de relations de Stanislas. Contrairement aux filles, les garçons n'ont pas cherché, semble-t-il, à dépasser le stade des apparences. contribue à renforcer. Conversation banale: Je cherche quelqu’un! Encore! Oui! Qui? Je ne sais pas: Roche, Riche, Riché. Correct. Corsetée dans de fréquentes représentations protocolaires, sans cesse assignée à être en représentation, Oriane n'a jamais tout à fait su ce que signifiait vivreç de tous les personnages qui composent son être, ce ne sont pas les plus apparents qui lui sont le plus essentiels pourtant, elle a appris à lutter contre ça, ce sentiment d'inutilité absurde, de mouvement mécanique, de nécessité sans but, elle a souvent ressenti cette impression d'être devant le vide, devant quelque chose comme un précipice ou un gouffre qui, à la fois, l'attire et l'effraie, elle fait face cherchant un temps dans l’approfondissement de son rôle social ou des amours épisodiques. Côté contre, il y a le temps qui manque, toujours ce foutu site Internet à finir, tous ces Gifs à refaire. Côté pour donc, le titre et surtout l'envie de mieux connaître Stanislas. Courage, continuez! Confiance en qui, en quoi? Avancez, nous verrons bien. COURAGE! Vous êtes formidable! On ne s'en sort plus dans cette jungle de dits et contredits, d'infos ou d'intox? C'est bien ce qui fait votre originalité. Courant autour des arbres, des foules d'enfants se poursuivent dans l'herbe en riant, un autre groupe d'enfants replets joue à s'asperger dans la piscine d’une grande villa; une fillette s'est isolée à l'écart et joue avec une poupée de chiffon. couteaux, machettes, fusils de chasse, haches, fourches, faux, faucilles, revolvers, fusils-mitrailleurs. Couvrant les flots de musique, les sifflements violents d'une escadrille de chasseurs à réaction percent l'espace. Couvrant soudainement les flots de musique, les sifflements violents d'une escadrille de chasseurs à réaction crèvent l'espace, Roberte croit aussi percevoir comme la crécelle dure d'une rafales de mitrailleuse et, au loin, quelque chose comme un cri suraiguæ d’enfant. Craint pour la vie de son enfant: elle ne sait plus que faire; elle redoute presque que quelqu'un puisse lire dans ses pensées. Crime non élucidé à ce jour. Croyant d’abord à une erreur, j’ai cherché un moment. Croyant que, dans le brouhaha du métro il ne m’avait pas entendu, je répète ma question: il me regarde avec insistance, comme intrigué, semble hésiter un peu puis, faisant visiblement un effort, me répond. Croyant que, dans le brouhaha du métro il ne m’avait pas entendu, je répète ma question: il me regarde, comme intrigué, hésite un peu puis, faisant un effort visible, me répond. Croyez cependant que si je suivais mes sentiments, je serais plus folle encore. Croyez-moi, je n’ai voulu rien de tout cela et tous les témoignages qui me parviennent à son sujet. Croyez-moi, je sais que ses disparitions comme celle de lui doivent être pensées dans ce contexte. Croyez-vous que ce puisse être la même femme ou qu’il ne s’agisse que d’un homonyme?. Croyez-vous que nous puissions faire quelque chose?. Croyez, cher Monsieur, que je ne vous en ferai pas reproche; je comprends bien que vous ayez vos propres soucis et que ni la vie de Ilni le contenu de ses fichiers, ne légitiment que vous vous en écartiez: je vous serai toujours reconnaissant d’avoir su me mettre sur la piste de la solution╔. Croyez, cher Monsieur, que je ne vous en tiendrai pas rigueur car je conçois bien que vous ayez votre vie propre et que ni ces fichiers, ni la vie de Ilne justifient que vous en déviiez. Crystal bar, ombre fraîche des platanes; tuer trois heures. Curieusement la maîtrise de l’ordinateur lui échappe. Curieux parti d’ailleurs qui prétend, comme beaucoup d’autres avant lui défendre le peuplequi n’est compris que de l’intelligentsia. D'hypocrite à lourde en passant par bourgeoise, la parisienne s'est vue attribuée toutes sortes de qualificatifs. D'où la difficulté quand il a été lâché à l'extérieur. D'un certain point de vue, aucune rationalité ne peut expliquer cette situation incontrôlable! et si l'auteur, Jean-Pierre n’était lui-même qu’un personnage de ce récit. D'un ensemble aléatoire de faits observables, de ce qui n'est qu’indices partiels ne rapportant nécessairement qu'une petite partie de son histoire. D'un point indistinct de l’espace proviennent des bruits comme de débat ou d'entretien, des voix s'élèvent. d'une certaine façon. D’abord ça l’a un peu amusé, puis l’odeur de secret et de complot a fini par ne plus l’amuser. D’abord je croyais que j’avais la possibilité de choisir mon titre et, celui que je voulais était De divins sentiments. D’abord le temps est dégueulasse et ne donne pas vraiment envie de se promener, d’autre part, je récupérerai mes journées pour allonger mes vacances d’hiver. D’abord les anagrammes. D’abord parce que je n’étais fier ni de ce que j’avais découvert, ni de ce que j’avais fait. D’abord parce que je n’étais fier ni de ce que j’avais découvert, ni de ce que j’avais fait. D’abord, elle ne trouve rien. D’abord, il faut reprendre l’examen des indices. D’abord, il utilise les particularités des graphismes turco-arabes qui sont faits d’entrelacements de lignes de couleurs quasiment uniformes. D’accord. D’accord. 

I – 83 w x y



Wilfrid appuie sur le bouton de la toupie et je mets en route l’aspiration avant d’allumer la dégauchisseuse et la raboteuse Wilfrid aurait souhaité me voir intervenir Wilfrid commence à parler Wilfrid continue Wilfrid continue avec le même bus Wilfrid Cottard était juste en train de rire aux éclats alors que j’essayais en vain de le frapper au visage Wilfrid Cottard me braque avec un modèle récent de Beretta 9mm Wilfrid coupe plusieurs tranches de pain Wilfrid est à ma droite Wilfrid est déjà à l’œuvre Wilfrid est déjà en train de lancer un morceau Wilfrid est en train de préparer à manger Wilfrid est rentré Wilfrid et Louis sont là aussi Wilfrid était devant l’accès Wilfrid frémit Wilfrid le claudo est encore allongé Wilfrid le rejoint Wilfrid lève la tête Wilfrid lui parle comme si elle était sourde Wilfrid m’a demandé de lui prêter main forte pour usiner une pièce importante Wilfrid m’a jeté un coup d’œil Wilfrid me demande Wilfrid me précède jusqu’à l’entrée Wilfrid me regarde bizarrement Wilfrid me rejoint avec sa gamelle Wilfrid ne dit rien Wilfrid ne m’est pas plus secourable Wilfrid nous rejoint au bout de quelques minutes Wilfrid passe en baillant et s’engage dans les escaliers Wilfrid passe son bras autour de mes épaules Wilfrid regarde passer les nuages que le vent pousse rapidement vers la pluie Wilfrid regarde son salaire avec un air étonné Wilfrid répond qu’il n’en sait rien et qu’il s’en fout Wilfrid ricane Wilfrid se redresse au dessus de la toupie Wilfrid se roule une cigarette Wilfrid se tait Wilfrid sifflote, Wilfrid sort boire une bière sur le perron et je monte rejoindre Germaine dans notre chambre Wilfrid sort par la porte de derrière Wilfrid traîne son ampli de basse derrière lui en tirant dessus de grands coups pour lui faire passer le seuil du café Wilfrid vient à son secours y a-t-il un chanteur dans la salle y arriverai-je y pose les quelques journaux qu’elle tenait y rencontrant encore du plaisir y saisit un bloc notes y’a de ça y’a des gars qui sont pas clairs y’a deux semaines y’a eu un accident y’a Félix qui m’invite à bouffer y’a pas de vitamine c dedans y’a pas mal d’enjeux économiques y’a pire y’a plus son sac y’a rien qui les excite plus que d’être connus y’a un pote à lui qu’est venu à la maison et le père lui a fait des avances y’avait des trucs qui tournaient pas rond y’en a qu’à la fabrique y’en a toujours Zabre a vite fait de nous emmener à destination Zabre embraye :On va tout reprendre depuis le début Zabre embraye et nous avançons doucement sur l’avenue Zabre est maintenant adossé à la porte et il discute le bout de gras avec mon père Zabre freine tout doucement Zabre hésite Zabre me dit allez Zabre me serre d’un peu plus près Zabre nous rejoint Zabre parle plus fort pour couvrir le bruit des wagons Zabre remonte tout doucement vers moi Zabre se pose des questions Zabre sort un autre paquet de feuilles Zabre suit mon regard Zabre tire une dernière fois sur son mégot et le balance par la fenêtre 

I – 82 vous



vous m'aviez développé longuement toutes les raisons que vous aviez de ne pas partir vous m'aviez mandé vous m'écririez là-dessus des lettres raisonnables que je vois d'avance vous mangez avec nous vous marcherez seul au milieu de cette foule à laquelle vous êtes impatient de vous mêler vous me ferez languir dans les larmes vous me ferez mourir à vos pieds vous me le sortez aujourd’hui ou demain vous me suivez vous n'aurez pas longtemps à me plaindre vous n'avez pas été fâché d'entendre de ma bouche des raisonnements que vous vous répétez sans cesse à vous-même vous n'en êtes pas moins le fils de mon ami le plus cher vous n'épouserez pas Germaine vous n'êtes plus amoureux de la femme qui vous domine et qui vous traîne après elle vous n'y trouverez pas vous n’étiez pas censé savoir où on les avait découvertes puisque seule la police était au courant vous ne la rendez pas heureuse vous ne le voulez pas vous ne les oubliez jamais vous ne me la donnerez pas vous ne pouvez pas me tirer dessus comme ça vous ne retardez jamais l'instant qui m'éloigne vous ne savez pas le mal que vous faites vous ne savez pas tout ce que je souffre vous ne seriez pas venu chez moi vous ne vous en faites pas moins par votre dureté vous parler avec franchise vous parler encore une fois à cœur ouvert vous parlez de qui vous partez vous partirez bientôt vous pourriez bien m'y rattacher à jamais vous pouvez aspirer aux plus illustres alliances vous pouvez d'avance en instruire mon père vous pouvez en prendre si vous voulez vous pouvez m’aider vous pouvez prendre une veste vous regretterez ce cœur dont vous disposiez vous restez encore ici six semaines vous reviendrez peut-être me voir vous savez vous savez vous savez ce que c’est vous savez fort bien vous saviez que votre père m'avait écrit vous sentirez vous-même bientôt que la vie que vous menez n'est pas celle qui vous convenait vous serez content vous serez parvenu au milieu de votre vie vous trouverez parmi mes papiers vous verrez vous verrez vous vivez chez elle vous voulez que je vous montre où on les a trouvées vous vous dévouez à moi parce que je suis persécutée vous vous êtes embrassés vous vous faites du tort par votre faiblesse vous vous rendez compte vous vous trompez sur vous-même vous voyez vous voyez vous voyez vous voyez le genre vous voyez que je ne puis vivre sans vous vous y rencontrerez vous y retournez vous y trouverez quelque douceur vous…vous êtes l’ami de Germaine voyant ça voyant que je le regarde par dessus mon journal voyons ce que ce monsieur Cottard fils a dans les tripes voyons si ça a changé vraiment bien foutue vu comme ça vu comme je suis vu la patinoire que c’était hier vu la tête qu’elle fait vu les circonstances vu les événements vu mourir une femme âgée vue ma perception de l’avenir  

vendredi 15 septembre 2023

I – 81 voilà vous


voilà voilà Louis voilà comment viennent les souvenirs voilà donc une journée comme les autres voilà la Jaguar voilà la seule forme de réincarnation connue voilà le type par terre voilà les premiers arbres voilà pourquoi il aura voulu se venger de moi sur Françoise voilà qui est fait voilà qui est fait voilà qui m’arrange voilà qui me fera du bien voilà qui ne risque pas d’arranger mes affaires voilà qui tombe bien voilà tout voilà un enfant sans père voilà un paysage que je connais voilà une famille courageuse voilà une folie qui ne prêtera pas énormément à conséquence voilà une grosse voiture voilà une ville dont l’âme a du s’éteindre quand ses champions ont disparu voir se renouveler des imprudences qui l'alarmaient pour elle et pour moi voir si des fois nous n’aurions pas quelques informations voire ses frères voire trois volontairement volontaires vomir suffira  peut-être vos actions sont nobles et dévouées vos alibis tiennent la route mais au départ vos devoirs vos regards m'observent vos relations ne sont plus les mêmes vos talents votre amitié me soutenait votre étrange démarche votre famille votre fortune votre intérêt l'emporte sur toute autre considération votre lettre me prouve déjà que vous n'êtes pas content de vous votre naissance votre père votre père me les a mandés votre petit manège votre truc vous aimer vous allez faire quoi vous allez me dire que ça vous intéresse pas vous assignaient dans le monde une autre place que celle de compagnon d'une femme sans patrie et sans aveu vous auriez pu être à moi vous avez été bon pour moi vous avez laissé naître et se former cette douce habitude vous avez pas demandé vous avez raison vous avez vingt-quatre ans vous chantez bien vous chauffez vous connaissez ma situation vous connaissez pas mon collègue vous connaissez personne dans le coin vous consumez inutilement les plus belles années de votre jeunesse vous croyez avoir de l'amour vous croyez pas vous croyez pas vous croyez sans doute avoir fait beaucoup pour moi vous devant toutes les sensations de bonheur dont je suis encore susceptible vous devriez vous devriez vous renseigner à la grande fabrique vous écouter en silence vous en avez vingt-six vous en voulez aussi vous êtes bon vous êtes embarrassée vous êtes fait pour aller à tout vous êtes fou vous êtes généreux vous êtes inexplicables vous êtes jeune vous êtes un étranger qu'elle introduit dans sa famille vous étiez tout de même mon suspect principal vous évitiez ces éternelles conversations qui se prolongent précisément parce qu'elles ne devraient jamais commencer vous faire manquer à aucun devoir vous faites partie d’un syndicat vous faites quoi vous faites toujours ce que vous ne voulez pas vous fuyiez une société fatigante vous jouerez un peu moins fort vous l'apprendrez par moi vous l'apprendrez un jour vous la soignerez dix ans encore vous le gardez vous le verrez dans bien des circonstances diverses vous les connaissiez les deux vous les connaîtrez vous les repoussez avec impatience vous lui serez chaque jour plus nécessaire vous m'annoncez cette nouvelle bien sèchement vous m'avez fait manquer

I – 80 u / v



une nuit douce une odeur de tabac brun une odeur différente de la sienne une ombre au tableau une partie de moi a disparu une personne de poids une petite chanson fuse au travers du panneau une petite chose avant une petite chrysler sort du grand portail une petite lumière verte apparaît une photo d’un homme jeune figure en plus petit sous celle du père une photo sous un bout de pomme de terre une plaisanterie plus légère une poitrine insolente pointée en avant par une volonté farouche de me déranger dans mes pensées toutes les dix minutes une Polonaise une poussée sur le bouton et la diode rouge s’allume une première barrière était franchie une première goutte tombe sur le papier d’emballage de mon sandwich une pression sur le bouton eject et la cassette sort du magnétophone une quantité impressionnante de petites étoiles saupoudre le bureau une quinzaine une quinzaine d’années une résolution prise par devoir une respiration courte émerge du silence une respiration lente et régulière soulève le journal qu’il a laissé tomber sur son torse une revue l’aide à passer le temps en attendant que tout soit prêt une robe qu’elle mettait souvent une rouge et une bleue une saleté repoussantes une semaine plus tôt une série de petites lumières naît une silhouette élancée qui se rapproche une singulière révolution s'opéra tout à coup dans la conduite et les manières de Germaine une sirène d’ambulance passe sous les fenêtres une sorte de gloussement sort de sa bouche  une soupe une sourde fureur gronde derrière mon front une suite logique dont on jurerait qu’elle se refuse à vouloir venir une tache que j’ai du faire en la traînant dans le petit bois une tache verte sur la manche gauche une télé nous diffuse un léger brouhaha ainsi que des images que nous regardons sans même essayer de comprendre leur signification une telle résignation me mettrait hors de moi une terreur invincible d'en former de nouveaux une terreur mêlée d'affection se peignit sur sa figure une tête couverte d’une casquette une théorie de fatuité dont je ne m'apercevais pas moi-même se révoltaient contre un tel amour une très mauvaise idée une veste apparaît une vieille couverture vient masquer le velours usé une vieille femme qui contracte immédiatement sa fesse droite au contact de la mienne une vingtaine de mètres plus loin une vingtaine de mètres plus loin une voiture s’arrête devant juste au moment où la porte glisse sur ses gonds une voix s’élève dans l’obscurité une voix sort du brouillard uniquement vêtue de sa petite culotte va leur demander vas-y vas-y vas-y pas vas-y que je dérape vaut mieux lui dire maintenant que ce soir à huit heures vaut mieux que je me repose vaut-il la peine de la disputer venir vérifiant qu’elles ont bien été nettoyées par leurs utilisateurs véritablement amoureux vers l’ancien quartier des habilleurs vers la banquette arrière vers le centre de l’allée vers le milieu de la nuit vers le palier de l’étage vers le parquet vers quatorze heures vers une heure et demie verse le café dans son bol tandis que mon père se racle la gorge afin de noyer ce chant qui doit lui rappeler quelques épisodes personnels vide vide vide sa cuillère et regarde mon père viens viens voir qui je te ramène ! vient caler sa tête contre mon épaule vient caresser sa gorge vient coller ses seins sur ma poitrine vient s’asseoir à ma gauche vire vivons l'un pour l'autre vivre est déjà suffisamment présomptueux vivre inconnue auprès de moi

I – 79 une



une allée une ampoule sous un abat-jour fabriqué dans une boite de conserve éclaire ses mains une autre femme une carte zébrée de deux bandes une cathédrale darde ses clochetons haut dans le ciel une ceinture et la voilà emmaillotée dans son linceul une chaise qui grince sur le sol de la cuisine une chaise vient se placer derrière mes genoux une chose est sûre une cigarette clôt ce maigre repas une cigarette fume entre mes doigts une claque sur l’arrière de la tête une condition qui n’a rien d’honorable une contraction terrible défigurait ses traits une conversation inutile une conversation plus variée une crasse une de ces vicissitudes communes dans les républiques que des factions agitent rappela son père en Pologne une de ses amies une de ses amies une de ses femmes une décharge électrique part de mon oreille pour s’immiscer derrière mon front une demi heure une demi-heure plus tard une demi-heure plus tard une demi-heure plus tard une dernière fois une dernière petite vérification et je quitte les lieux où Germaine va reposer pour quelques temps une douleur se faisait plus forte une douleur si forte une drôle d’odeur traîne dans la chambre une espérance de vie tout à fait normale et une carte d’assuré social en cours de validité une étrange mimique une étrange sensation m’envahit une excroissance obscène projette son ombre au dessus des cuisses une fatigue pire que celle éprouvée le soir une fausse expression de volonté imprimée sur le visage une fausse fraîcheur tente de persuader le paysage que l’hiver arrive tandis qu’un léger vent agite les brindilles du petit bois une femme une femme que son cœur entraîne a une fieffée salope une fois une fois à l’étage une fois assis une fois assis dans le wagon une fois couché une fois dans la chambre une fois dans la rue une fois dans la voiture où Wilfrid a réussi à m’entraîner une fois dans le lit une fois dans sa vie une fois douché une fois ma tasse lavée une fois qu’elle est sûre d’avoir été remarquée une fois que la cassette est prête une fois que tout est en place une fois sur l’allée de gravier une fois tout en place une folie nécessaire une fureur insensée s'empara de nous une gifle l’aurait moins surpris que mon tutoiement une goutte d’eau serait la bienvenue pour faire passer le plâtre dont ils sont recouverts une grande impatience des liens dont j'étais environné une grande réputation de légèreté une grosse japonaise des années soixante dix une grosse merde une heure après avoir reçu la nouvelle de son arrivée une heure d'absence une idée est en train de naître sous mes cheveux une impression bizarre m’effleure une impression de gâchis une impression de malaise grimpe dans mon dos une inquiétude vague sur mon caractère une inspection rapide des environs immédiats me permet de repérer deux caméras plantées sur le haut du mur une insurmontable aversion pour toutes les maximes communes et pour toutes les formules dogmatiques une jeune femme vêtue d’une blouse blanche a fini par s’approcher alors que j’étais sur le point d’arracher tout ça pour partir une journée comme celles qui précèdent et celles qui suivent une journée où je me lève une lettre en présence du baron Elstir une lettre qui vous est adressée une longue forme blanche est allongée sous la lune une lumière apparaît une lumière blafarde règne dans la chambre une main finit par se poser sur mon épaule une main Germaine et au bout de cette main une main se glisse dans la mienne une mauvaise nuit une mèche blonde qui lui barre le front et une cravate à dégoutter un contrôleur de bus une mélodie naît une musique une nappe de gêne s’est installée entre nous une nouvelle circonstance vint compliquer encore cette situation douloureuse une nouvelle possibilité de changement s'annonça dans la situation de Germaine une nouvelle terreur me saisit

jeudi 14 septembre 2023

I – 79 un



un instant un jeu de mots un jeu de tarot est posé parallèlement au bord en bois un jeune homme avec lequel j'étais assez lié cherchait depuis quelques mois à plaire à l'une des femmes les moins insipides de la société dans laquelle nous vivions un jour un jour il me proposa de rester à une grande fête qu'il donnait pour la naissance de son maître un jour me restait un jour peut-être un journal ouvert est censé lui tenir lieu de couverture un lampadaire sur trois est hors service un léger geste devant la cellule et elle repart en sens inverse un léger sourire un léger sourire en guise de merci et nous continuons notre repas un léger sourire naît sur ses lèvres un livre à la main un long couloir un long jet part dans la nuit et atterri sur le toit du garage un maillot un manteau en velours rouge un manteau foncé un massacre un matin un matin un matin je reçus de lui le billet suivant un mauvais rêve un mélange de plaisir et de regret un mélange de terreur un mélange particulier de mélancolie et de gaieté un menuisier plus particulièrement un mètre soixante dix un morceau entier un mot de moi l'aurait calmée un mot fit disparaître cette tourbe d'adorateurs qu'elle n'avait appelés que pour me faire craindre sa perte un moteur phénoménal monté sur un cadre digne d’une bicyclette un mouchoir à la main un murmure un nom un nouveau besoin se fit sentir au fond de mon cœur un nouvel avenir parut se dévoiler à mes yeux un obstacle insurmontable un oiseau de nuit s’envole au travers des branches un ouvrier qui restera toute sa vie dans une usine un pantalon sombre un paquet d’enveloppes à la main un passé dont il nous entoure un patron familial qui ne devait pas rechigner sur l’appel à la troupe lorsqu’il s’agissait de réprimer un mouvement de grève un peau rouge ne saurait être plus écarlate un petit blanc un petit sourire pour confirmer au patron et il retourne à son bar un petit tour un peu un peu un peu comme c’était arrivé un peu comme pour faire un signe cabalistique un peu d’argent un peu d’exercice me fera du bien un peu de la passion que j'avais cherché à exprimer avec toute la force possible un peu de nerf un peu de pluie leur aurait sans doute suffit pour croire que la nature allait pardonner les affronts incessants dont elle est la victime un peu de sang sur le bout du pistolet pour faire plus vrai et l’affaire sera réglée un peu étonné un peu la merde un peu partout un peu plus haut un peu plus joyeux qu’avant un peu plus léger un peu plus loin un peu plus lourd aussi un pied nu se pose sur ma chaussure un pied sur le pare-chocs de la voiture un pied sur le pneu un pilier éructe pour un autre un plateau avec des biscuits et un verre de lait apparaît un pot de fleurs suffira pour la suite un premier regard un prêtre de sa religion l'en avertit un psychopathe un putain de piaf de merde qui fait son nid dans celui des autres après avoir buté leurs enfants un quart d’heure plus tard un quartier qui n’est pas sans me rappeler de vilains souvenirs un rayon de joie brilla dans ses yeux un regard me suffit pour constater que c’est Françoise un rictus de complaisance un rire clair fuse de ses lèvres un sandwich au saucisson à la main un saut en avant un second un semblant de sourire éclaire son visage un sentier prend forme un sentiment d'humeur contre cet empire bizarre se mêlait à mes autres sentiments un sentiment si vif de la douleur que je courais risque d'éprouver un seul sentiment ne varia jamais dans le cœur de Germaine un simulacre d’énervement naît sur sa face un soir un sourire un sourire amer tendu entre ses pommettes Germaines un sourire énigmatique au coin des lèvres un sourire léger au coin des lèvres un sourire léger vient éclairer son visage un sourire naît sur ses lèvres un sourire tendu entre les joues un Spitfire un suicide réaliste un sursaut un tapis de feuilles se déroule sous mes pieds un test de grossesse un test de quoi un ton de discussion au coin du feu un train arrive un train de marchandises s’engage dans la tranchée un trait un tremblement convulsif agitait tout son corps un triangle avec les deux têtes qui dépassaient un troisième sandwich à la main un trou de la même taille un type au crâne rasé fume un type qui faisait les trois huit au tri du courrier un virage serré à droite 

I – 78 tu / un



tu peux pas rester ici avec moi tu peux pas t’imposer comme ça tu pourrais pas préparer à bouffer tu pourrais quand même l’aider tu pourras me dire ce que tu veux tu pourras te tirer tu prends une bière tu réfléchis à la question et si je passe dans le coin tu rentrais à pinces tu risques de faire une fausse couche tu sais tu sais ce qu’il a tu sais ce que c’est un coucou tu sais ce qui se passe tu sais comme elle est tu sais où il est tu sais pas si tu veux de moi et je sais pas si je repasserai par chez toi tu sais que maintenant tu sais très bien ce que je dis tu sais très bien ce que je veux dire tu saurais pas où il est tu sens le parfum tu serais peinard tu seras encore là tu seras mieux pour parler tu seras obligé de tendre l’oreille pour nous entendre tu sors tu t’en fous tu te fais vieux tu te fous que j’aie besoin d’être seule ou pas tu te fous que je sois enceinte ou pas tu te moques de moi tu te rappelles pas quand on l’a fait après être revenus du cinéma tu te rends compte tu trouves ça normal de faire une scène comme ça tu trouves pas que ça fait un moment que quelque chose est pas arrivé tu vas faire un Alzheimer avant quarante ans tu vas me parler de Françoise tu vas me quoi tu vas pas me donner des leçons de morale tu vas pas repartir tu vas payer pour ça tu vas revenir tu vas rire tu vas t’asseoir tu vas t’obliger à vivre avec quelqu’un que tu n’aimes plus et un môme qui n’est pas le tien parce que tu as peur de te faire engueuler par tes voisins tu veux dire qu’ils habitent dans le coin tu veux même plus faire l’amour tu veux pas arrêter de faire le con cinq minutes tu veux pas faire le test avec moi tu veux que j’aide un type qui a fait couper un doigt à ton mari tu veux que j’aide un type qui vient ici pour la première fois depuis trente deux ans tu veux que je pisse sur un bout de carton tu viendrais pas boire un coup tu viens baiser tu vois tu vois tu voudrais pas aller me chercher quelques affaires tuera tuera pas un abri de bus en béton borde la route un arrêt prolongé devant la vitrine d’une boulangerie me permet d’analyser cette sensation un autre ami que moi un autre coup sur le haut de la tête et il se rassied un autre hoquet et la deuxième couche s’en va rejoindre la première un autre trou dans le petit bois un balèze se tient immobile un bon gros chagrin rassurant un bout de carton fera l’affaire un bout de chair blanche apparaît encore au milieu des arbres un bout de charbonnette laissé par un bûcheron est appuyé contre un tronc un bout de tissu qui vole dans le soleil un bruit retenti un bruit sourd de fruit mûr tombant de l’arbre un caractère plus noble un certain relâchement un certain Yves Cottard un chèque un chevreuil a traversé un chien m’accompagne de ses rêves un choc m’écrase les côtes un choc retentit un ciel gris et voilé nous épargne les rayons du soleil qui pourraient percer la verrière et nous donner des rêves de balades bucoliques un clin d’œil en direction de la serrure et les pas repartent rapidement un clin d’œil suffit à le rassurer un cœur plus pur et plus généreux un corps léger perçant l’enchevêtrement pour s’éloigner de ma démarche pesante un coup d’œil à ma montre un coup d’œil à ma montre un coup d’œil à ma montre me permet de constater qu’il est presque six heures un coup d’œil au lit un coup d’œil me suffit pour comprendre un coup qui lui a remonté les cartilages dans le cerveau et qui a déclenché une hémorragie cérébrale un couple discute du sujet qui me préoccupe un désir secret de retarder le moment funeste un détour par le zinc pour commander et je file m’asseoir dans le fond un deuxième pied vient effleurer ma cheville gauche un drop étourdissant en pleine face l’arrête net un éclair de peur passe dans ses yeux un éclat de rire un employé des postes un enfant vient d’en faire les frais un épais portefeuille un flic de part et d’autre pour garder un semblant de rectitude dans la trajectoire un flou passe devant mes yeux lorsque je me redresse un frisson monte de mes fesses à mes épaules un froissement de feuilles un fumet de cage aux lions un gâchis un garçon et une fille un gilet un gisant un grand soleil illumine la neige et des flaques boueuses commencent à naître ça et là un groupe important vient d’entrer un heure plus tard un homme un homme d’une quarantaine d’années en bleu de travail vient de sortir de je ne sais où un homme peu sûr un homme profondément égoïste un immense couloir ponctué de portes vitrées un immense parc un infirmier en blouse blanche pénètre par une autre porte un instant

I – 77 tout le monde



tout était immobile tout étourdi de ce qui s'était passé tout intermédiaire devient un juge tout laisser là tout le monde a bien compris que tu veuilles te changer les idées tout le monde a des idées pour la suite tout le monde dort tout le monde est informé de votre aigreur et de votre mécontentement réciproque tout le monde le sait depuis fort longtemps et qu’ils sourient d’un air désolé dans mon dos tout le monde m’a remarqué tout le monde nous appelle les habilleurs tout le monde peut-être ne pense pas ici comme moi tout le monde s’en foutra tout le monde se tait tout le passé ne nous est-il pas commun tout le temps qu’a duré cette traversée tout leur être sent le compte en banque grassouillet tout me fait une loi de ne rien vous déguiser tout ménagement fut abjuré tout mon cœur était revenu à elle tout mon matériel est installé tout n'est-il pas fini tout pour lui tout près de vous tout regret tout reprit autour de nous une apparence régulière tout s’agite autour de moi mais rien ne me touche tout s’arrête tout s’emmêle tout se joue à quelques heures tout se mêle dans un étrange conglomérat tout semblerait donc indiquer qu’on lui a fait ça pour simuler un crime de maniaque tout sourire tout va bien tout va bien toute approbation pour mon esprit ou mes connaissances toute cette histoire fait partie du passé toute crainte toute délicatesse oubliée toute incertitude sur mon sentiment toute l’assurance que j’éprouvais depuis le réveil fout le camp toute la chambre tourne sur elle-même toute la famille toute la nature semblait me dire que j'allais à jamais cesser d'être aimé toute louange toute mon irritation disparut toute peine toutes catégories confondues toutes ces choses me paraissaient tellement présentes toutes ces considérations m'engageaient à donner et à recevoir encore le plus de bonheur qu'il était possible toutes ces images qui se bousculent toutes ces menues emmerdes annuelles toutes en muscles longs toutes les affaires traînent par terre toutes les autres affections ont besoin du passé toutes les deux toutes les femmes toutes les lumières sont allumées toutes les routes vous sont ouvertes toutes mes idées toutes mes questions toux tracées de ma main traîner des pieds en enfilant ses chaussures tranquille traverse et constate que ce n’est ni le type traverse l’atelier et monte les marches menant à l’aquarium traverse la chambre tremblant d'interrompre par quelque mouvement inconsidéré cette grande crise à laquelle j'attachais ma délivrance tremblote que non trente centimètres plus loin très calme mais déterminé très doucement très fort très frivole en apparence tressautent triste comme des fesses de vieux tristes équivoques trois ans plus tôt trois coups de sonnette retentissent dans l’atelier trois mois après trois quarts d’heure trop d’autres choses accaparent mon esprit trop d’informations sur un seul sujet trop faible pour que nous trouvassions du bonheur à être unis trop fatigué trop fins pour la basse trop risqué trop tard trop tard trouble et de tourment à laquelle sa passion me condamnait trouvait-elle une sorte de consolation à s'entendre répéter des expressions d'amour que depuis longtemps je ne prononçais plus trouve presque du repos dans le dévouement trouvé tiraillé par le désir de rompre une liaison inconvenable et la crainte d'affliger une femme qu'il avait aimée trouver à me loger n’a pas été le plus difficile trouver un travail reste le dernier rempart à franchir pour nous installer au centre ville trouvez des prétextes pour rester tu  me dis clairement où t’en es tu bosses pas tu comprends tu comptais reconnaître le môme tu connais un restau sympa dans le coin tu crois pas tu crois que c’est quelqu’un qui l’a tué tu crois vraiment que c’est elle le problème tu déformes tout tu dis tu disais que tu ferais jamais ce boulot tu es en train de me dire que tu restes avec cette gonzesse parce que tu as peur d’être rejeté si tu la largues tu es enceinte tu es sûre de l’avoir garée là tu fais quoi tu faisais quoi tu ferais mieux de tout déballer tu l’as tu l’as déjà rencontrée tu l’as mis où tu l’as pas vue tu l’as tuée tu l’as vu tout à l’heure tu l’aurais fait de toute façon tu le sais ça tu liras après tu lui diras au revoir pour moi tu m’avais pas reconnu tu m’embrouilles tu me baises tu me dis ça tu me files un coup de main pour la bouffe tu me gonfles depuis tout à l’heure tu me laisses encore un quart d’heure tu ne peux pas la laisser parler de ta propre mère comme ça tu parles qu’ils en avaient besoin tu pars tu passeras acheter un test tu peux le dire comme ça tu peux pas l’acheter tu peux pas me parler comme ça tu peux pas partir comme ça tu peux pas rester 

mercredi 13 septembre 2023

I – 76 t



tantôt j'indiquais tantôt la fatigue d'une agitation sans but me faisait préférer la solitude aux plaisirs insipides que l'on m'invitait à partager tantôt la plaisanterie venait à mon secours tantôt prévenante tantôt susceptible tapent les codes taper tapissées de cuir pour la plupart te casse pas le cul te voilà enfin raisonnable tel est tel qu'il est tel un poisson nettoyeur tel un serveur de grand café téléphone telle est la force d'un sentiment vrai telle que l'intérêt tend la main en attendant que je lui donne mon ordonnance tend le bras et me désigne un autre talus tends l’oreille tendue dans l’obscurité tennis ou golf tentant de me faire pénétrer sa chair dans la peau tentant de me souvenir du visage de Françoise tente de me rappeler où j’en étais tente de poser ses deux coudes sur le zinc mais n’y arrive pas à cause de sa petite taille tente de sourire au type et à la femme tente maladroitement de me consoler tentent de rejoindre le cercle le plus proche du centre tentent de s’arrêter sur mes lèvres terme assuré qui ne nous console ni ne nous apaise terminons tes conneries test négatif test positif théodore est là qui regarde tiens tiens timide et tremblante tire dessus avec force tire sur l’oreiller toi toi aussi tombant goutte à goutte sur mon cœur ton affaire ton père que tu fais mine d’aider pour qu’il te foute la paix ton petit frère que tu pousses à m’emmerder pour mieux le défendre ton retour au boulot tonne dans le néant sonore tôt ou tard toujours active toujours aucune parole toujours est-il qu’on me lance un appel toujours parler comme un formulaire toujours pas toujours personne toujours rien toujours sans dire un mot toujours sans dire un mot toujours sans plan fixe toujours simples toujours timide toujours trop grossière et trop générale tour à tour haute et suppliante tour à tour je rougissais et je pâlissais tour à tour le plus dévoué et le plus dur des hommes tourmenté tourmenté d'une émotion vague tous deux revêtent leur côte avant de prendre en mains les chariots avec lesquels ils vont faire la course dans l’atelier tous ici tous le monde procède de la même manière tous les habits tous les habits sont par terre tous les hommes ou presque ont travaillé ici tous les inconvénients d'une prolongation de séjour se présentèrent tout à coup à mon esprit tous les moyens de la force et tous ceux de la raison tous les objets qui me retraçaient son souvenir tous les projets que je propose tous les vingt huit jours tous mes discours expiraient sur mes lèvres tous mes efforts pour obtenir le temps que je voulais consacrer encore aux derniers adieux s'étaient tournés de la sorte contre l'infortunée que j'aspirais à ménager tous mes éloges directs en faveur de Germaine ne détruisaient pas l'impression que produisaient des propos semblables tous se réunirent contre moi tous se tournent vers moi lorsque j’entre dans la cuisine tout tout à coup elle se mit à genoux tout à coup Germaine annonça le projet de changer son genre de vie tout à coup Germaine s'élança par un mouvement subit tout à l’heure tout à son ouvrage tout allait à peu près tout allait pour le mieux jusqu’à ce que son employé des postes décide que ça avait assez duré et qu’il était temps de la mettre dehors tout ça tout ça n’est qu’un cauchemar tout ça parce que je viens de me rendre compte que toutes les belles idées qu’on m’avait apprises à l’école sont du bourrage de crâne tout ça pour rien tout ce qu’on peut dire tout ce que la haine la plus implacable avait inventé contre nous tout ce qui compte tout ce qui me rappelait mon enfance tout ceci brillant d’un éclat neuf tout change tout comme il n’a pas faibli lorsqu’il a violé Françoise tout comme j’ai payé tout comme je me fous qu’elle reste ou pas tout comme l’affiche qui intime aux locataires des chambres de rentrer avant minuit sous peine de trouver porte close tout comme les coupes qui ornent le ciel du bar et dont la plupart sont antérieures à 1975 tout comme moi tout comme moi tout comme sa main sur ma cuisse tout concourt à me conforter dans l’impression d’une présence à mes côtés tout contribuait à froisser son âme et à blesser sa fierté tout doucement tout en baillant tout en elle excitait la curiosité tout en gravissant les marches menant à la cage de verre tout en l'assurant de mon amour tout en ne m'intéressant qu'à moi tout en ouvrant la porte de la chambre tout en parlant tout en pensant à Françoise tout en réfléchissant tout en retournant des boites tout est à peu près clair dans ma tête tout est arrêté tout est bien rangé tout est clair tout est considéré tout est faussé tout est faux tout est net tout est parti de là tout est prêt tout est rangé tout est remballé tout est rompu

I – 75 s / t



sous ce rapport sous diverses formes sous la chemise sous la lumière lunaire sous le sceau du secret sous le soleil sous les draps sous les frondaisons sous les mouchoirs que je promène constamment sous mon nez souvent elle était rêveuse et taciturne souvent irrité soyons heureux de notre seule estime et de notre seul amour je l'essayais aussi spécialement pour sa consommation personnelle spectacle humiliant et déplorable spectateur indifférent d'une existence à demi passée spectatrice de l'autre subodorer suffisamment pour être en mesure d’allumer une cigarette suffisamment pour que les passants puissent admirer le jeu des muscles sous le tissu suis-je encore capable de repartir suis-moi suit tôt ou tard l'opulence suivant l'opinion commune suivant la direction dans laquelle il allait lorsqu’il a disparu suivez-moi suivi immédiatement d’un Ç merde È étonné suppositions sur ce fameux V avec une barre horizontale sur ces paroles sur cette œuvre qui m’a demandé tant de minutie sur cette paternité plus qu’improbable sur chacun de ces chèques sur des sous bocks en forme de cœur sur huit sur la banquette sur la banquette sur la carrière qu'ils auraient à suivre sur la droite sur la plupart des visages sur la route sur la table trône un tas d’assiettes en attente d’être lavées sur la verrière sur le lit sur le palier du premier sur le parking nous avons recommencé à nous embrasser sur le petit bureau sur le tapis de la Mustang sur le ton de la conversation sur le trottoir sur lequel je n'apercevais nul changement nouveau sur les feuilles mortes entassées sur les marches de l’atelier sur les murs sur les photos les plus récentes sur les plus vieux clichés sur les talents qu'ils promettaient d'avoir sur ma gauche sur ses lèvres uniquement sur son dos sur un fauteuil en toile sur un muret de clôture sur une chaise sûrement rassurée par ce simple fait surtout à Françoise surtout avec surtout pas avec ça surtout pas ça t’aimes bien quand ça fond t’appelles ça une vie t’as besoin de quoi t’as ça dans la peau t’as du bol que je sois passé par là t’as envie d’être avec un habilleur t’as fait pipi sur le carton t’as les poils qui poussent quand c’est la pleine lune t’as organisé tout ton petit monde autour de toi t’as pas vu Germaine t’as qu’à le faire t’as qu’à lui demander t’as qu’à me foutre dehors t’as raison t’as raison t’as rien remarqué t’as sûrement autre chose à faire que de te geler dehors t’as tué Germaine t’as tué la seule personne dans cette baraque qui me prenait pas pour une merde t’as tué son enfant t’as un mois pour faire quelque chose t’aurais au moins pu venir à l’enterrement t’aurais pas du partir comme ça t’avais autre chose à faire t’avais pas du être à la hauteur t’avais prévu quelque chose t’en as t’en as collé combien aujourd’hui t’en as pour quinze ans minimum t’en as vendu t’en fais pas t’en fais pas t’énerve pas t’énerves pas t’entends pas quand il marche t’es de la police t’es dégueulasse de dire ça t’es encore là t’es là t’es la première à le savoir t’es le seul t’es pas tout net non plus t’es pas un habilleur t’es quand même capable de faire ça toute seule t’es sûr que ça peut pas être de toi t’es sûr que t’as rien oublié t’es tellement bête que tu comprends que ça t’es trop con t’es un loup garou t’es une personne de poids à la fabrique t’es vivant t’étais comment t’irais décapiter ton voisin pour avoir une tête à mettre sur ta pique t’occupes ta femme ta mère ta mère ta mère que tu pousses à picoler parce que c’est la seule personne ici qui puisse t’empêcher de faire ce que tu veux taciturne tandis qu'en y entrant on n'y respirait qu'avec effort tandis qu'on me donnait ces détails tandis qu’elle part se doucher tandis que j'étais la victime de ses volontés inébranlables tandis que j'hésitais tandis que je repoussais avec l'indignation la plus violente la moindre insinuation contre Germaine tandis que je repousse la neige souillée sur les côtés tandis que Wilfrid entreprend de lui expliquer tangue tant de beauté tant de dureté ne convient pas à votre caractère tant de mouvement tant de plaisir dans la présence tant de richesse tant de sacrifices faits sans devoir et sans amour ne prouvent-ils pas ce que l'amour et le devoir me rendraient capable de faire tant de soins et d'agitations qui ne la regardaient plus tant mieux tant pis tant pis pour elle tant qu'elle aura besoin de moi tant qu'il existe

I – 74 si / son



si si c’est de l’argent que vous voulez si c’était le cas si ça me faisait plaisir si ça se trouve c’est juste un accident si ce n’était pas tout simplement une remarque sans malice ni méchanceté si cet amour avait pu vous rendre heureux si elle arrêtait son cinéma si elle est enceinte si elle est encore là dans dix minutes si elle l’est si froide si il veut partir un peu si ils pensent que c’est toi si j'avais eu de l'amour pour Germaine si j’arrive à te faire bander si j’avais obéi à cette règle de sécurité élémentaire si je crains tellement la douleur d'une femme qui ne me domine que par sa douleur si je ferme les yeux si je l'avais aimée comme elle m'aimait si je la vire si je m'éloignais de Germaine si je m'exprime avec trop peu de ménagement si je me contentais de leur dire la vérité si je me laisse aller dans le sommeil si je peux éviter une entorse si je pouvais me faire illusion sur vous si je reste ici si je romps avec le comte si je voulais ressaisir mon courage si l'on m'eût attaqué en sa présence si la femme est enceinte si le ciel m'eût accordé une femme que les convenances sociales me permissent d'avouer si les choses continuent dans ce sens si ombrageuse si on le chope si on veut si on voyait mon visage du dehors si présente si proche de mon sexe mou si purs de toute nuance si quelques-uns échappent à cette destinée générale si réellement ce type était le grand patron de la fabrique si réellement elle était enceinte si résigné si seulement si seulement c’était vrai si tu la virais si tu me vois pas si tu préfères si tu reviens dans le coin si tu t’enfermes comme ça si tu veux si tu veux si tu veux pas l’élever si tu veux pas sortir par la fenêtre si une seule fois dans ma vie je dois éviter de dévaler cet escalier si vous ajoutez qu'après avoir repoussé l'être qui l'aimait si vous faites trop de bruit si vous l'aimiez encore si vous ne me promettez pas si vous voulez sifflante comme la soupape d’une cocotte à vapeur silence sur la ligne silencieux sinon sinon permis sitôt qu’un souffle de vent les anime six en tout six heures six mois six mois pendant lesquels j'offense un homme qui m'avait témoigné de l'amitié six portes soigneusement soigneusement étalée sur le sommier soignez-moi maintenant quelques jours encore sois claire sois sérieux soit c’est faux soit c’est vrai soixante kilomètres seulement et tout est si différent soixante quinze solidement campé sur des cuisses de rugbyman solitaire au milieu des hommes sombre et silencieuse son attachement semblait s'être accru du sacrifice qu'elle m'avait fait son blouson est pas là non plus son bonheur m'était nécessaire son buste son caractère se faisait jour à travers la dissimulation qu'elle s'était imposée son cercle s'était composé de quelques amis ou parents de son amant et de leurs femmes son coéquipier descend son cœur avait été froissé par une dépendance pénible son collègue lui passe une cigarette et ils entament la conversation son collègue tend le bras derrière lui son copain était parti dans la pièce voisine jouer au billard avec d’autres personnes son corps est blanc son corps retombe dans un souffle sur le matelas son désir ardent ne lui permettait point de calcul son doigt s’arrête mais elle ne relève pas le visage du plateau sombre son doigt se crispe sur la détente son dolby stéréo son enfant aussi son excitation son fils lui a tout dit son frère son frère est avec lui son goût particulier lui aura coûté cher son image errait devant mes yeux son image se superpose un instant à celle de Germaine son imperméable rouge flotte littéralement entre les tables et les chaises son influence sourde est tellement puissante son ingénieuse bonté multipliait ses facultés et doublait ses forces son inquiétude avait fait tant de progrès en peu d'heures que je la trouvai pleinement convaincue de ce qu'elle nommait ma perfidie son jean glisse son père avait été proscrit son procès était gagné son regard trahit un certain amusement son retour fut moins prompt que ne l'espérait le comte Charlus son sac à la main son sourire en dit long son sourire m’apparaît lumineux son verre à la main son visage émerge d’un palétuvier poivre et sel son visage me dit quelque chose mais je n’arrive pas à y associer un nom songeant au soulagement qu’occasionnera mon départ songeuse songez que l'on ne gagne rien à prolonger une situation dont on rougit sont épilées sont les dons qu'il faut demander au ciel sors de la chambre sans un bruit sort de la chambre et bouscule ma mère sort sur le palier à ce moment sortir en hurlant à l’accident soudain soudain soudain je la vis recevoir et rechercher les hommages des hommes qui l'entouraient souhaitant visiblement qu’on le regarde soulève le drap dans un mouvement ample souriant à mon approche de ce qu'une courte absence avait calmé l'effervescence d'une jeune tête souriant jusqu’aux oreilles souriante

lundi 11 septembre 2023

I -73 s



satisfait de m’être souvenu sauf Louis sauf qu’à présent sauf qu’il est mort et que c’est pour ça qu’on en parle sauf qu’il leur a passé les bras l’un par dessus l’autre sauf que cette fois savoir lequel a dit ah savourant l’attente scrute son vin rouge pour y cerner d’éventuelles malversations génétiques se baisse se blessait ensuite se cale contre le mur en me regardant se cale dans l’angle de la porte et allume une cigarette se caresse avec la reliure se coince dans ma poitrine se comprendre et se consoler se contenta de les remplir d'insinuations contre mon voyage se contente à peine d’un aller-retour droite-gauche du menton se demande encore si je parle sérieusement se demande s’il aura le dessus ou pas se faire la malle se fait plus pesant se faufile jusqu’à la table de nuit se forment d'ordinaire une société mélangée se frottant les mains dans son tablier se gratte la tête se jette sur moi pour me reprendre l’arme se la visse sur le crâne et sort dignement se lève se met à la recherche d’un éventuel compagnon de conversation se métamorphosait en tous sens pour se plier avec moins de peine à la dégradation des organes se montrait se montrèrent enchantés de l'adresse avec laquelle j'avais supplanté le comte se morfondre ne sert à rien se permettait assez fréquemment des propos légers sur les liaisons d'amour se permit contre elle des railleries outrageantes qu'il me parut impossible de souffrir se promettant de se revoir se racontant le passé se racontent leur mort se redresse se redresse se réfugie loin au fond de mes chaussures se relevant enfin se relire pour plus de sûreté se remplit de brume se répand sur nous se réparent se reposant sans doute de ses méfaits de la veille se résignant à la perte de la considération se retourne se superposent se termine un jour et il se trouve que celui-ci est beau se vide le nez avant de continuer sèche secouée à intervalles réguliers secret professionnel selon ses dires sembla subitement changer de caractère semblable à ce que ressent un homme qui doit acheter une guérison certaine par une opération douloureuse semblaient deux ennemis irréconciliables semblant soudain se rendre compte qu’il manque quelqu’un semble agitée d’une vie propre semble se désintéresser totalement de mon problème semble-t-il sensible et prudente sentant clairement que la suite valait tous les silences du monde sentant toujours sa présence sentir l’arrondi sera de végéter dans un coin de la Pologne serais-je comme les chiens serait-ce parce qu'il y a dans l'espérance quelque chose de douteux serait-ce que la vie semble d'autant plus réelle que toutes les illusions disparaissent sereine servait néanmoins à me calmer dans mes accès de fatigue ou d'impatience serviette sur le bras ses adversaires prétendaient qu'elle avait aliéné le cœur paternel par des égarements sans nombre ses amis me reprochaient de lui faire tort ses bras pendent le long de son corps ses chaussures mitraillent les escaliers avant que la porte du bas ne claque ses cheveux sont plus courts ses courbes sont fluides ses deux mains posées à plat de part et d’autre du couvert sont le signal ses doigts fins ses doigts fins s’agitent au dessus du journal sur lequel tombent les épluchures ses efforts obtinrent quelque succès ses enfants ses idées semblaient se faire jour à travers les obstacles ses jambes prennent une impulsion ses joues se couvraient de couleurs un peu plus vives ses yeux se ranimaient ses lettres étaient affectueuses ses mains fines ses mains sont minuscules ses membres s'affaissèrent ses narines ses paroles s'arrêtèrent sur ses lèvres ses pieds effleurent le sol ses poils brillant sous l’éclat du plafonnier ses presque quarante ans ses seins contre mon bras ses semelles crisser ses soupçons étant éveillés ses traits portaient l'empreinte d'une souffrance si déchirante que je ne pus continuer ses traits semblent s’être adoucis ses traits sont tirés ses yeux ses yeux étaient encore humides ses yeux me cherchaient ses yeux rougis ses yeux se tournaient naturellement vers moi seul seul seul avec Françoise seul mon ventre gargouille seule dans l'univers seule sans un être qui m'entende seulement de la peine

I – 72 sans



s'analyse au lieu de se repentir s'arme de tout ce qu'il y a de mauvais dans le cœur de l'homme pour décourager tout ce qu'il y a de bon s'écria-t-elle s'écria-t-elle c'est la voix qui m'a fait du mal s'écriait-elle s'empara de toute mon existence s'était s'il était possible s'il le fallait s'il renferme une leçon instructive s'il vous en faut des preuves s'il y a dans ma résolution quelque chose de dur s'irritant de l'obstacle s’abritent derrière les voitures tandis que leurs ennemis les bombardent s’approche avec une bouteille de rouge entamée s’asséchait s’efface dans l’ombre de la maison s’efforçant de m’emmener plus profond à chaque poussée s’embrouille s’empare du bout de bois avant que j’aie réellement pu faire quelque chose s’en allume une s’en détourne rapidement s’encastrant sous le panneau d’affichage du tabac presse s’enfoncent à peine dans la moquette s’enquérant d’abord de ma situation matrimoniale s’entend s’envoient des boules de neige qu’ils ont pris soin de farcir aux cailloux s’essuie à nouveau les mains sur son tablier s’essuie les cheveux énergiquement s’essuie les lèvres dans la manche du bleu et s’envoie une confortable gorgée de vin à même le goulot de ma bouteille s’est arcboutée sous la capote et a dit que ce n’était pas grave s’est couché s’excusant presque des menaces qu’il a proférées à notre encontre s’il te plaît s’il vous plaît s’imbriquer s’occuper de mon avenir s’unir sa beauté sa boite sa bouche est bien rouge sa bouche est en sang sa bouche s’arrondit et elle compose sa compassion m’énervait encore plus sa côte est roulée au niveau de la taille sa faiblesse lui permettait rarement de me parler sa famille sa figure se couvrit d'un sombre nuage sa jambe droite s’enroule autour de ma taille sa jeunesse passer sans plaisir sa joie disparut sa journée est finie sa lettre pour mon père était partie et j'allais manquer à ma promesse sans avoir fait pour l'exécuter la moindre tentative sa main encombrée d’une cigarette nous fait signe d’approcher sa main s’abat sur mon épaule Alors sa main sur mon ventre sa main tient encore le verre vide dont elle s’est servie sa maison remplie constatait à ses yeux son propre triomphe sur l'opinion sa mère est là sa mère était allée chercher un asile en France sa nuque brisée sa position fausse jetait de l'inégalité dans sa conduite et de la précipitation dans ses démarches sa reconnaissance fut d'abord extrême sa résistance avait exalté toutes mes sensations sa respiration devint plus lente sa respiration est à présent très nette sa respiration est lente sa robe de chambre est dans le même état que la cuisine sa robe relevée au dessus des hanches sa robe s’évase sa serviette sur les genoux sa seule préoccupation est de faire sortir les notes les plus belles sa tête part heurter le capot de la machine sa tête s’immisce sous le livre et elle tente d’avaler mon sexe au travers du tissu du pantalon sa tête sur le bras qui l'appuyait sa tristesse et sa distraction se dissipèrent sa voix émerge de dessous ma semelle sa voix est si proche de mon oreille qu’elle la fait trembler légèrement sa voix est vite digérée par l’aspiration de la raboteuse sa voix filtre dans une plainte au travers de la porte sa voix me parvient de la salle de bains sa volonté devenait la mienne sachant pertinemment qu’elle peut me frapper tant qu’elle veut sachant qu’on me regarde saisi d’un malaise que j’ai bien de la peine à dissimuler saisis l’objet saisit une baguette et entame un morceau tout en continuant de manger salut salut sangles et blouson sans ajouter un mot sans annoncer clairement la couleur sans aucun ménagement pour le bout de viande inutile sans autre force que l'irritation sans avoir rien commencé sans avoir rien dit qui pût affliger son cœur sans cesse absorbé dans des réflexions toujours personnelles sans cesser de marcher sans cette amitié je ne puis vivre sans compter que ça commençait à me coûter pas mal de fric sans couleur sans dévisager les gens du coin sans dire au revoir à personne sans doute sans doute déçu par la petite taille de sa poitrine sans doute pas longtemps sans doute une domestique sans effet sans en dire jamais assez pour la satisfaire sans enfants sans épanchement et sans abandon sans essayer de creuser plus avant les raisons pour lesquelles je devrais être convalescent sans être conscient de se les attribuer par ce fait sans être un fardeau dans votre vie sans expression sans fioritures sans forcer sur les gaz sans gêne aucune sans gloire sans heurt sans honneur et sans plaisir sans imagination sans inconvénient sans indépendance sans la regarder sans le déballer sans le vouloir sans m'en apercevoir sans m’accorder la moindre attention sans m’arrêter sans m’en rendre compte sans me dire que l'heure était arrivée sans me presser sans me regarder sans me retourner sans me retourner sans ménagement et sans calcul sans neige ni pluie sans nous consentir un regard et file ouvrir l’un des seize tiroirs alignés sur le mur en face sans nous retracer des impressions que nous avons partagées sans oser bouger sans ôter mes chaussures sans parler sans personnalité sans pourtant éprouver aucune gaieté sans pouvoir m'arracher un désaveu sans prévenir personne sans qu'aucun de nous puisse prévoir ce qu'il doit éprouver alors sans qu'elle s'en rendît compte sans que l'art en pût deviner la cause sans que personne s'en occupât sans que rien changeât dans notre situation sans réagir sans rencontrer un seul être sur lequel je puisse m'appuyer sans réparation sans repasser par la chambre sans rêves sans saveur sans se forcer sans timbre sans trop se plaindre sans un mot sans une carte qui dépasse sans utilité sans vie

I – 71 q - r



quoi quoi quoi qu'il arrive quoi qu'il en soit quoi qu’on y fasse quoi que vous fassiez quoiqu'elle ne fût plus de la première jeunesse quoiqu'il ne connût qu'à peine sa fille quoiqu’il arrive quoique je pense assez souvent que j’aurais mieux fait de rester et de m’expliquer rabaissé rabats le cran de sécurité et le mets en joue raboterai les planches rachetés par de plus gros clubs raisonnables et sensibles ramasse quelque chose ramasser des cailloux brillants ramonée rapidement rapidement rapidement rappelons les heures du bonheur et de l'amour rassuré rassurés par la nature de ma commande recevoir de la souffrance physique mille impressions confuses et incohérentes récitant tout haut ce que je me proposais de lui dire réconfortante reconnaissant et dominé recouvertes de poils noirs recueillir les nouvelles récupère sa casquette redoubla d'attentions et de prévenances réellement refermant en silence derrière moi réfléchissons réfléchit une seconde avant de grogner refusait encore de lui répondre refusent de déguerpir refuserez-vous de me voir regard de biais au collègue regardant les autres en coin regardant sa montre regarde à gauche regarde alentour regarde le type regarde un instant dans le rétro avant de répondre regarder derrière soi devrait être enseigné à l’école règle valant surtout pour les autres réglons la suite régnait sur mon cœur regrettant dans la seconde le geste que j’ai esquissé pour m’excuser relevant le manche de ma guitare dans un simulacre d’érection relève ses genoux en les tirant en arrière relever la moto a été le plus difficile remarqué quoi remets-moi en un remonte remonte jusqu’au pagne de toile remonte le long de ses cuisses remonte loin remonte une mèche imaginaire sur son front remplacé par un autre remplacé par une peur panique rempli aucune carrière utile rendez-vous à ma prière rendirent Germaine à la vie et à la confiance rends-moi ça renifle avant de répondre renifle et demande renifle et pousse des gémissements à intervalles réguliers reniflement renonçons à ces efforts inutiles rentre ensuite dans la maison rentrons renverse sa boite à bijoux répandit dans la maison la sinistre nouvelle repasser ses costards repérer le mécanisme intérieur d’ouverture répliqua-t-il répliqua-t-il répondis-je répondis-je répondit-elle réponds repousse la porte derrière lui et la ferme repousse le rêve de mèche de l’autre côté repousse trois tiroirs avant d’accéder à ce qu’elle cherche reprend visiblement un peu d’aplomb repris-je reprit-elle reprit-elle en saisissant mon bras avec une violence qui me fit frémir reprit-elle enfin repu réputation résigné résigné ressort son mouchoir et évacue à nouveau de ses narines ce qui les encombre reste avec nous reste un instant debout devant moi résultat d'un sacrifice qu'elle savait bien que je ne lui avais pas demandé retarder le moment de revoir cette Germaine que je venais de défendre retentissaient autour de moi retirez-vous maintenant retour sur le pont retournant de mille manières tous les raisonnements qui plaidaient en ma faveur retourne à son volant réveille-toi révélant des jambes fines revenant le plus rapidement à l’intérieur revenant vers moi revenez à moi revenez à vous rêver de Françoise ne me fait pas autant de bien que je l’aurais crû reviennent alors ces tronches de tueurs revient revient à son collègue revoilà rien à voir avec celle d’où je viens rien à voir avec les troquets minables de mon quartier où l’on pénètre éreinté par une journée de boulot et dont on sort à coups de poings ou de canettes rien achevé qui vous satisfasse rien d’alarmant rien de bien intéressant rien de ce qui composait son joli minois ne subsiste rien de particulier rien de particulier rien de plus rien de plus surprenant rien de réel rien de très instructif rien n'égalait ses transports et l'excès de sa joie rien n'est plus bizarre rien n’est moins faux rien n’est plus juste rien n’est plus voyant rien n’est prêt pour manger rien n’était plus simple rien ne dit qu’elle va accepter rien ne dit qu’il passera ce soir rien ne permet de mettre en doute sa virilité rien ne pressait rien ne sort du plancher rien pourtant n'était plus simple rien que ça rien que l’évocation de ce mot me met en rogne rigolard rosit la neige rouge à un point difficilement imaginable rougissement rougit à nouveau et me tend la pelle mon père rhinites riait ricanant bêtement ridée rien

dimanche 10 septembre 2023

I – 70  quel / qui



quel con quel con quel engagement n'aurais-je pas pris dans un moment où je la voyais lutter contre elle-même et contenir sa douleur quel est ce bruit quel est mon crime quel fut mon étonnement quel patron de bar n’a jamais dit ça quel que fût l'objet auquel vous vous attachiez quel rapport quel rapport peut-il bien avoir avec Germaine ou Françoise quel remords quel tiers pourrait y porter remède quel trouble quelle crainte elle avait ressentis en me revoyant quelle est la procédure à adopter lorsqu’on se retrouve avec le cadavre de sa petite amie sur la descente de lit quelle heure peut-il être quelle idée de lui avoir mis un drap autour quelle joie quelle merde quelle merde quelle que soit la direction que je vais suivre quelles étaient les mesures dont mon père m'avait parlé quelqu’un est malade quelqu’un n’a pas apprécié quelqu’un qui se complaît dans la souffrance quelqu’un s’arrête derrière la porte quelqu’un sait pour Germaine quelque chose comme l’assurance de manger le mois suivant et la désespérance que le menu soit composé surtout de nouilles au beurre et de produits du jardin quelque chose d’assez agréable quelque chose d’implorant quelque chose de durable quelque chose de fort s’était déjà installé quelque chose de touchant et de sacré quelque chose de très blanc quelque chose grince quelque chose me dit qu’il préférerait ça quelque chose ne tourne pas rond quelque chose qui me donne l’impression d’avoir un réveil déréglé dans la poitrine quelque infortuné s'agite sous la douleur quelque part quelque parti que vous preniez sur ce qui vous regarde quelque vanité de femme quelquefois avec grâce quelquefois doux quelquefois elle parlait avec impétuosité quelquefois je cherchais à contraindre mon ennui quelquefois l'un de nous était prêt à céder quelquefois pourtant elle s'alarmait de ne me voir aucune inquiétude quelquefois prévenu mes demandes à cet égard quelques amis de mon père m'adressèrent des représentations sérieuses quelques années quelques années plus tôt quelques bruits de pas au rez-de-chaussée quelques centaines de mètres plus loin quelques esprits savants s’évertuent à rechercher des solutions pour que les phalanges cessent de gicler en l’air mais finalement quelques instants après elle n'était plus quelques jours après quelques mètres plus loin quelques mois plus tôt quelques mots quelques mots frappèrent mes regards malgré moi quelques pas dans le sous-bois et je reviens avec l’objet à la main quelques pas dans sa direction et son visage m’apparaît quelques pas et me voilà devant la porte de la maison quelques pièces de monnaie quelques secondes plus tard qui qui a déjà fini qui a la prétention de se faire plaindre en se décrivant qui a tué Françoise qui annonçaient qui annonçaient aux autres que j'étais prêt à leur chercher querelle qui arrive chaque mois qui aurait cru que Louis qui avait persisté à se dévouer à moi qui bouleversait mon existence qui c’est qui m’a conseillé de partir qui cédait à la tristesse muette qui déchirait mon cœur qui dénature dans notre bouche tout ce que nous essayons de dire qui en est à la fois l'auteur et le héros qui est le père de l’enfant de Germaine qui était poursuivi dans l'absence par l'image de la souffrance qu'il avait causée qui était restée près de Germaine qui eût bravé mille périls pour votre défense qui glace nos paroles qui je cherche qui l’a tuée qui la saisissent quelquefois subitement au sein de l'intimité qui les animait par l'espérance qui m'avait paru tant de fois insupportable qui m’a décidé à arrêter qui me regardent avec une curiosité sans intérêt qui n'abordait jamais avec moi dans ses lettres aucune question directement qui n'aimez pas qui n'ait protesté qu'on la ferait mourir en l'abandonnant qui n'étaient que des attaques particulières qui ne connaissent rien de ce qui m'occupe qui ne repoussent mollement que pour retenir qui ne se compose que du calme qui passe à proximité en poussant un chariot qui peut y croire qui plus est qui plus est qui pourrait vous peindre qui pouvaient m'observer qui que vous soyez qui refoule sur notre cœur les impressions les plus profondes qui relevait votre caractère qui remplacent qui revenait de son voyage qui s’y habitue tout doucement qui s’y pend qui sait qui se cure les dents à l’aide d’une longue écharde qui seuls pouvaient se rendre justice qui souriait d'abord de pitié qui venait habituellement chez Germaine qui veux-tu que ce soit qui vient de réapparaître comme par enchantement qui vivait de votre affection qui vous éprouva ne saurait vous décrire!  quiconque aurait lu dans mon cœur quiconque m'eût aperçu à ses côtés eût cru reconnaître en moi un amant novice quitte à fuir quittez-moi  
I – 69 qu


quand à lui quand arrive mon tour quand ça devient comme du café en poudre dans un évier humide et mal lavé quand elle me sort ça quand elle reçut la nouvelle que son père était mort subitement quand elle s'amusait dans la conversation quand enfin elle a fini quand enfin il est suffisamment près quand est-ce que ça va s’arrêter quand Germaine m’a suffisamment travaillé quand Germaine me trouvait sombre ou abattu quand Germaine paraissait contente quand il était môme quand il me parle quand il nous voit arriver quand j'étais seul quand j’ai pris le train quand j’allume la petite lampe qui sert de veilleuse quand j’étais môme quand je dis nous quand je dois choisir entre deux partis quand je l'entrouvre quand je pense au taudis dans lequel nous vivons quand je pense que j’ai une voiture et que je n’ai même pas pu l’utiliser quand je pense que j’aurais pu le laisser parler quand je pense que les gens se plaignaient de ne pas avoir eu d’hiver quand je suis resté à bosser alors que les autres faisaient la grève quand je touche au seuil de votre porte quand le tournage est fini quand même quand nous arrêtons quand nous fûmes arrivés sur les frontières quand nous n’aurons plus de dent quand on a longtemps invoqué la mort quand on approche de la voie ferrée quand on lui adressait la parole quand s’envoleront les envies quand t’avais pas envie quand t’étais gamine quand tu seras devant Saint Pierre quand une voiture s’aventure dans la rue quand vous m'aurez précipitée dans la tombe quand vous ne m'auriez pas communiqué sur sa destinée de nouveaux détails quand vous partirez quand y’aura du monde quarante pour cents des femmes tuées le sont par leurs maris quatre phares illuminent la nuit que que ça impliquerait nécessairement mon départ de la ville que ce n'est jamais de moi que je m'occupe le plus que ce n'était qu'une tentative à laquelle je renoncerais sans peine que celui qui détient la réponse me la donne que cette voix qui retentissait au fond de mon cœur n'y pénètre pas pour le déchirer que craignez-vous que de dégoûts elle dévora sans me les communiquer que de fois elle avait espéré que je la découvrirais malgré ses efforts que de fois je rougis pour elle sans avoir la force de le lui dire que ferait quelqu’un de normal en attendant sa copine que Germaine devait recevoir le lendemain l'ordre de partir que Germaine est partout sauf ici que Germaine était trop peu préparée à l'aveu que je méditais que j'ai toujours désiré mourir que j'aurais consenti volontiers à tout ajourner que j'avais souhaité tant de fois de traverser indépendant que j'avais traités avec un dédain superbe que j’oublie par moments de penser à elle que je continue tout droit que je l'avais vue plus respectée par les amis du comte Charlus comme sa maîtresse que je me crois toujours sur le point de perdre que je me sentais de nouveau tremblant et troublé que je mourrai dans vos bras que je n'ai jamais agi par calcul que je n'avais plus d'amour pour elle que je n'entende de vous que je n’ai jamais rien voulu comprendre alors que ça ne pouvait que me crever les yeux que je ne ferai rien si elle réussit à s’enfuir plus de cinq secondes après son acte que je ne pouvais pas la laisser sur une aussi mauvaise impression que je ne veux point désapprouver que je reconnaissais la nécessité de m'en détacher que je suis seul dans un lit où nous devrions être deux que je voulais lui consacrer ma vie et nous unir par tous les genres de liens que je vous quitte que l'ascendant du comte Charlus avait forcées à recevoir sa maîtresse que l'impatience de la quitter que l'on m'accusera de faiblesse que l’ombre de Cottard se profile en hologramme que la prochaine fois serait la bonne que la sévérité la plus scrupuleuse ne pouvait s'empêcher de rendre justice à la pureté de ses motifs et au désintéressement de sa conduite que la vie ne s’y arrête pas à partir du moment où on le quitte que la vie va toujours dans le même sens que le bonheur d'un autre y fût attaché que le parti qu'elle avait pris lui convenait que le produit vienne à bout de cette dermatose me paraît plus qu’aléatoire que le sommeil a consolé par un songe que le temps n'avait encore que légèrement diminuée que le type dont on pouvait piétiner les pieds impunément a disparu que le zèle de certaines amitiés que les égratignures que les sentiments que nous feignons que ma disposition changea que me demandait-elle que me voulait-il que me voulez vous que même auprès de vous je vive encore d'une vie d'effort que mes muscles se sont dégrippés que mon père ne rougit pas d'accepter pour fille que n'ai-je pas fait pour Germaine que ne m'y suis-je jeté moi-même avant elle que nous allions parler que nous allons oublier toute cette merde que pouvais-je redouter de sa présence dans une retraite ignorée que quelques hommes assez spirituels et assez aimables que sa mère avait emmenée en France à l'âge de trois ans que son amant devait d'avoir recouvré une partie de ses biens que tant d'amour ne saurait désarmer que tout est foutu que tout était rentré dans l’ordre que vais-je faire de ce môme que valent les autres dans ce cas que voulez-vous que voulez-vous donc faire que vous ai-je fait pour que vous trouviez du plaisir à la tourmenter que vous daignassiez réfléchir que que vous devez vous en prendre que vous disposez de toute mon existence que vous êtes prêt à partir que vous ne partiriez pas que vous regardez comme un obstacle

I – 68 qu’elle



poursuivais-je poursuivait d'un bras invisible son travail impitoyable poursuivit-il pourtant pas d’autre solution pourvu que ce ne soit pas trop loin pousse un petit grognement et fait mine de s’élancer vers moi les mains tendues en avant pouvais-je la punir des imprudences que je lui faisais commettre pouvais-je troubler son bonheur pouvoir m’étouffer sous un oreiller pouvons-nous jeter un regard sur les trois années qui viennent de finir précaution inutile puisqu’il n’y a personne précieuses maintenant précisément parce que la sienne n'était pas régulière suivant les notions reçues précision première chose à faire première étape première fois que nous jouons ici première recette du flic prend ma main dans la sienne prendre des vacances prends une profonde inspiration prends-moi pour un con prépare la mise en scène pour le lendemain près de cinq mois se passèrent de la sorte près de vous presque à chaque geste presque autant que les préoccupations presque bleu presque féminines presque offensée de mon trouble presque toujours presque une excitation presque une question prêt à attaquer prêt à m’aplatir dans le fond à la moindre alerte prêt à toute éventualité prêtant main forte à Wilfrid prévenir la police prévoyant le mal avant de le faire pris dans les draps prit à mes propres yeux plus de réalité et de force par cela seul qu'un autre en était devenu dépositaire privés ou professionnels produisant un bruit de forge derrière lequel l’autre se dissimule produisit dans ma disposition une révolution importante prolongeait mon angoisse promesses qui n'avaient été dictées que par le désir de rester plus longtemps près d'elle prononçant des mots entrecoupés qu'on n'avait pu comprendre prononcés au hasard par le baron Elstir sur la possibilité d'une alliance douce et paisible propres à la tromper de nouveau prostré protégeait les hommes éclairés qui venaient s'y fixer psalmodie publier cette anecdote puis puis être quittées puis j'ajoutais puis-je l'être si vous êtes malheureuse puisqu’il a acheté une nouvelle voiture alors que l’ancienne marchait encore bien puisque j'avais pris la responsabilité du sort de Germaine puissants punaisé fort probablement puni de ses qualités plus encore que de ses défauts putain putain de famille qu'à votre âge qu'ai-je fait pour perdre cette unique consolation d'une existence si triste et si sombre qu'après être allée à Varsovie qu'avec les hommes qui composaient sa société particulière qu'avez-vous encore à me dire qu'elle agissait ainsi par un calcul faux et déplorable qu'elle avait envoyé pour me chercher qu'elle avait laissée qu'elle m'annonçait comme inébranlable qu'elle m'attendait avec anxiété qu'elle me paraissait impossible qu'elle ne connaissait pas qu'elle ne l'était par ses voisins comme héritière d'une grande fortune qu'elle ne m'avait rien sacrifié qu'elle ne put refuser qu'elle ne put s'empêcher d'en être touchée qu'elle ne tarde pas à nous façonner d'après le moule universel qu'elle prenait pour le nôtre qu'elles me causaient un frémissement que j'avais peine à supporter qu'est-ce que j'exige qu'exigez-vous qu'il a consumé ses facultés sans autre direction que le caprice qu'il avait forcées par son ascendant à se lier avec elle qu'il faut du temps pour s'accoutumer à l'espèce humaine qu'il me serait doux de m'y livrer avec l'être chéri compagnon d'une vie régulière et respectée qu'il n'a suivi aucune route fixe qu'on la déchire qu'on s'en empare qu'un médecin que ses gens avaient fait appeler déclarait sa vie en danger qu'une heure auparavant je m'applaudissais de feindre qu’elle a sans doute sommeil qu’elle a un chat dénommé Auguste qu’elle accepte les conditions du contrat qu’elle conserve le deuil qu’elle constate par elle même les avancées sociales amenées par cette révolution qu’elle encensait à toutes occasions qu’elle fasse ce qu’il faut pour qu’elle puisse voir comme je les vois ces dorures qu’elle s’habille tranquillement qu’elle va venir m’embrasser et que nous allons partir en vacances qu’est ce qu’il faisait dans le coin à pareille heure qu’est jamais revenu voir sa sœur qu’est-ce qu’il a à me dire qu’est-ce qu’il fout qu’est-ce qu’il te faut qu’est-ce que ça peut te foutre qu’est-ce que t’en penses qu’est-ce que tu bois qu’est-ce que tu cherches qu’est-ce que tu crois qu’est-ce que tu fais qu’est-ce que tu lui reproches qu’est-ce que tu veux qu’est-ce que tu veux qu’est-ce que tu veux faire de plus qu’est-ce que vous voulez qu’est-ce qui est le plus fort qu’était un peu gentille avec moi qu’il avait dans les seize ans qu’il la donne aussi à mes oncles qu’il se pose des questions qu’on aurait  peut-être pu s’entendre qu’on croirait un membre supplémentaire qu’on en amnistie autant qu’on voudra mais qu’on me laisse le massacrer en paix qu’on l’a attiré dans la ruelle pour lui piquer son portefeuille qu’on les déchiquette qu’on se demande si le type était réellement ironique ou si par hasard il n’aurait pas voulu dire autre chose qu’on tire sur mes boyaux

I - 84 Commissaire Legrand, dit l’un d’eux. Commissaire, commissaire, partez pas. Communiqué. Complètement isolé, coupé de ma famille et du ...