jeudi 31 août 2023

I – 45 je n’



je me sentais je me sentais chargé de nouvelles chaînes je me sentais mal je me sentais poussé à la contredire je me sentis je me sentis ainsi d'intelligence avec une autre contre Germaine je me soulève sur un coude et aperçois le plateau avec des beignets et une tasse de café je me suis arrêté pour en prendre je me suis calmé je me suis changé les idées je me suis dit qu’il fallait qu’on se revoie je me suis insurgé je me suis levé je me suis rabattu sur un conglomérat des deux je me suis relevé au bout de quelques secondes je me suis renseigné je me suis transformé en ombre pour que personne ne me reconnaisse je me surprends à compter le nombre de fois où elle effectue l’opération je me surprends à essayer de comprendre les paroles qui envahissent la nuit je me surprends à rêver que Françoise va sortir de la salle de bains je me surprends l’espace d’une seconde à penser que Germaine aussi doit être fatiguée je me sus bon gré de renaître à des pensées d'un autre ordre je me tais je me tâte un instant avant de continuer je me tourne vers eux je me tourne vers la mère Rainault je me traîne vers cette colline d'où l'on aperçoit votre maison je me trompais quelque temps sur ses motifs je me trouvai dans une espèce de stupeur je me trouvais si bien d'être libre je me vois mal élever un enfant en me demandant de qui il est à chaque fois que je le regarde je mérite la palme de la connerie je montai à cheval je monte les marches quatre à quatre je montre le tiroir d’un doigt tremblant je n'ai pas été bien dans ces derniers temps je n'ai pas la consolation de me dire que je n'ai pas la force de la transcrire je n'ai pu obtenir de vous cette justice je n'ai voulu je n'ajoute qu'un mot je n'aurais point eu de motif pour refuser je n'avais de haine contre personne je n'avais dit jusqu'à ce moment à personne que je n'aimais plus Germaine je n'avais pas dit ce que je pensais je n'avais plus d'excuse à mes propres yeux je n'avais point cependant la profondeur d'égoïsme qu'un tel caractère paraît annoncer je n'avais point eu jusqu'alors de liaison de femme qui pût flatter mon amour-propre je n'avais point la conscience d'avoir accepté ce traité trop onéreux je n'avais rien éprouvé de pareil depuis longtemps je n'en découvrais aucun pour que Germaine pût s'établir dans la même ville que moi je n'en jouirai pas moins avec plaisir de votre société je n'envisageai plus mes paroles d'après le sens qu'elles devaient contenir je n'envisageais rien au delà de ce but et j'étais sincère dans mes promesses je n'espérais point mourir avec Germaine je n'espère rien je n'étais à mon aise que lorsqu'elle était contente de moi je n'étais pas retourné chez le baron Elstir depuis ma dernière visite je n'étais plus aimé je n'étais soutenu par aucune impulsion qui partît du cœur je n'eus je n'exercerai pas contre vous une autorité qui touche à son terme je n'imaginais aucun moyen de partir je n'irai pas seule dans un pays où je n'ai que des ennemis à rencontrer je n'osai retourner chez Germaine je n'osai toutefois lui rien objecter je n'osais avancer je n'osais cependant laisser soupçonner à Germaine que j'aurais voulu renoncer à nos projets je n'osais me plaindre d'un malheur que j'avais prévu je n’ai je n’ai aucune envie de chanter je n’ai de toute façon pas grand chose d’autre à faire étant donnée l’impossibilité de sortir en plein jour je n’ai encore pris aucune décision je n’ai jamais douté que ce serait un garçon je n’ai jamais été un aventurier je n’ai jamais joué à saboter le boulot je n’ai jamais posé la question à Germaine je n’ai jamais rien demandé à personne je n’ai jamais souhaité ça je n’ai jamais su s’ils s’étaient rencontrés à nouveau je n’ai jamais vu son visage je n’ai même pas une photo je n’ai pas envie de reconnaître son père lorsqu’il aura quinze ans parce que la ressemblance sera devenue trop évidente je n’ai pas froid je n’ai pas l’impression qu’il ait vraiment peur je n’ai pas la force de cracher jusqu’à lui je n’ai pas mangé parce que je n’avais pas faim je n’ai pas œuvré très ardemment dans ce sens je n’ai pas peur je n’ai pas pris la direction du meublé je n’ai pas pu faire ça je n’ai pas pu retenir cette parole je n’ai plus aucune raison d’avoir peur puisque je n’ai plus rien je n’ai plus ce genre de soucis avec Germaine je n’ai plus peur je n’ai qu’à faire comme s’il était de moi je n’ai qu’une envie je n’ai rien fait je n’ai toujours pas pris de décision je n’ai tué personne je n’ai tué personne je n’ai tué personne et me voilà fuyant la police je n’ai vraiment pas envie qu’on me fasse ça je n’arrive pas à fixer mes pensées je n’arrive pas à lui demander je n’arrive plus à éprouver des remords je n’attends pas leur réponse et pose un verre devant chacun je n’en ai nulle envie mais c’est comme ça je n’en avais aucune envie je n’étais pas impuissant je n’osais pas lui avouer pour mon accident de peur qu’elle ne parte

I – 44 je me



je m’y suis repris à deux fois avant d’y parvenir je malaxe tant et plus je mange silencieusement je manque la faire tomber en arrivant sur elle je marchais au hasard je marchais avec orgueil au milieu des hommes je marche à pas lents je marche le long du grillage du parc je marche lentement je marche rapidement jusqu’à l’arrêt de bus je marche sur le chemin je marche tête baissée je marche un peu plus vite je me baisse je me baisse et l’aide à la remettre je me baisse pour refaire mon lacet je me bornai à lui conseiller un retard de quelques mois je me bouche les oreilles je me condamne plus sévèrement qu'un autre peut-être ne le ferait à ma place je me contenais à peine lorsqu'un autre que moi s'entretenait à part avec Germaine je me contente de baisser les yeux je me contente de lever la main je me contente de lui renvoyer son sourire je me contente de répondre je me couche à nouveau je me croyais comme obligé de marcher au plus vite vers le but que je m'étais proposé je me croyais sûr des années je me débattais intérieurement je me demandais où ils en étaient avec l’enquête je me demandais souvent pourquoi je restais dans un état si pénible je me demande ce qu’il va encore avoir à me reprocher je me demande quelle banque a bien pu se lancer dans une telle entreprise je me demande si je ne vais pas exiger qu’il nettoie mes pompes avant de le buter je me déterminai à lui écrire je me déterminai enfin à lui parler avec franchise je me détourne lentement je me dirige à tâtons je me dirige vers la fenêtre et l’ouvre en grand je me dirige vers la porte je me dirige vers la sortie à grands pas je me dirige vers le bar pour y chercher ma récompense je me dis enfin qu'il fallait la satisfaire une dernière fois je me dis qu'il ne fallait rien précipiter je me dis que c’est juste un passage je me dis que je le devais je me disais qu'il était doux d'être aimé je me disais qu’on aurait  peut-être pu manger en ville tout les deux je me donnai bientôt je me faisais une fête de la consoler je me félicitais quand j'avais pu substituer les mots d'affection je me ferais immédiatement repérer je me fortifiai de l'idée de son repos contre l'image de sa douleur je me frotte les yeux pour mieux évaluer la situation je me glisse le long de la haie je me hâtai de me coucher pour terminer cette longue journée je me jetai à ses pieds je me jette sur la mienne je me jette sur les gâteaux et le verre de lait je me laissais aller à quelques plaisanteries je me laisse aller à nouveau contre l’oreiller je me laisse aller contre le dossier je me laisse aller sur les oreillers je me laisse emporter par ces paroles sans but je me laisse entraîner jusqu’à une table dans le fond du bar je me laisse tomber à ses côtés je me lance derrière elle et l’attrape à bras le corps je me lance vers l’autre côté de la route je me levai je me lève je me lève je me lève je me lève je me lève je me lève je me lève donc et commence à parcourir les nouvelles de la semaine précédente lorsqu’un train entre en gare je me lève et dépose ma monnaie sur la table avant de sortir je me lève et enfile mon caleçon je me lève et franchis la murette d’un bond pour me retrouver dans le jardin d’une maison en brique comme celle de mes parents je me lève et marche doucement vers lui je me lève et vais jusqu’à la fenêtre je me livrais je me livrais à ces émotions je me livre à cette inconséquence insensée je me méfie tout de même je me méprisais d'être indigne d'elle je me mets à genoux à côté d’elle pour fermer sa paupière je me mets en garde je me mets là je me peignis son inquiétude je me penche doucement afin de laisser un œil cerner la pièce je me penche en avant je me penche en avant et regarde Germaine je me penche et repousse le revers de son manteau je me penche légèrement en avant pour mieux entendre mais l’homme se recule je me penche vers mon ampli et fais mine de baisser le volume je me perds dans des pensées lointaines je me place au bout de la queue je me place de l’autre côté de la table je me plaignais je me plaignis de ma vive contrainte je me précipite sur cette terre qui devrait s'entrouvrir pour m'engloutir à jamais je me présentai de nouveau chez elle le lendemain je me promenais à grands pas dans ma chambre je me promenais dans la ville je me promets de faire plus attention par la suite et de prendre une décision dès le lendemain je me promis de la voir le lendemain de bonne heure je me racle la gorge je me raidissais contre son insistance sachant trop qu'à ma franchise succéderait sa douleur je me ranimai je me rappelais les espérances de ma jeunesse je me rapproche doucement je me rassieds sur le lit je me recouche je me recule je me recule derrière l’angle de la maison pour que le bout incandescent ne me fasse pas remarquer je me redresse je me redresse je me redresse je me redresse je me redresse sur le lit je me réfugiais dans une taciturnité profonde: on prenait cette taciturnité pour du dédain je me réfugie dans la chambre avec un livre je me relève aussitôt je me relève et m’assieds à sa gauche je me remets en mouvement je me rendis je me rendis auprès de Germaine je me rendis chez elle avec la ferme résolution de lui témoigner beaucoup de joie je me rendis chez lui je me rendis dans cette ville je me rends je me rends compte d’un seul coup qu’un bon tiers des informations qui peuplent mon cerveau sont fausses je me rends compte d’une chose je me rends compte que je n’attends plus qu’une chose de la vie je me rends compte que quelque chose ne tourne pas rond je me rends compte très clairement je me renfonce dans l’ombre de l’abri tout en regardant par un trou de la joue en béton je me renfrogne je me répétai que je me répétais les noms de plusieurs de mes compagnons d'étude je me répétais mes paroles avec étonnement je me répondais que je me reposais je me reprends et déloge le portefeuille du père Cottard de derrière la commode je me représentais opposant une conduite austère et irréprochable à tous les jugements qu'une malignité froide et frivole avait prononcés contre moi je me reprochais l'ingratitude que je m'efforçais de lui cacher je me retiens aux arbres je me retiens de ne pas cracher sur l’un des portraits je me retiens pour ne pas empoigner le paquet de feuilles et chercher tout de suite ce qui m’intéresse je me retourne je me retourne tout doucement je me retrouve au lit avec une fille pour qui je n’éprouve encore rien mais le simple fait de la tenir dans mes bras me rappelle la seule femme que j’aie réellement voulue je me retrouve encore une fois seul avec Germaine je me révolte contre la vie je me rhabille tranquillement tandis que Germaine remet sa robe et son tablier je me risque je me roulais par terre en bavant je me sacrifie pour elle sans fruit pour son bonheur je me sens calme je me sens capable de les compter jusqu’à Istanbul je me sens d’humeur beaucoup moins joyeuse je me sens différent je me sens fort je me sens mal je me sens nettement mieux je me sens un peu comme quand on suppose qu’on s’est fait insulter mais qu’on n’en est pas sûr

I – 43 je me



je la relâche je la relevai je la repose après avoir senti un petit déplacement entre le montant et la traverse je la repousse je la repousse pour entrer je la retins je la retins dans mes bras je la retrouve presque telle que je l’avais laissée je la saisis à deux mains je la saisis ainsi que celle qui a servi au montage et les glisse dans ma poche je la savais alarmée et souffrante je la sentais meilleure que moi je la serrai contre mon cœur je la serrai dans mes bras je la sors juste pour faire des balades le weekend je la soupçonne d’en profiter je la suppliai de cesser cette recherche qui l'agitait je la suppliai de m'accorder une dernière entrevue je la suppliai de permettre que j'interrompisse pour quelques jours mes visites je la terminais par quelques mots âpres je la trouvai faisant les apprêts d'un établissement durable je la trouvai froide je la trouvai seule je la trouvais triste ou irritée je la trouve en train de nettoyer le sol de la cuisine je la vis bientôt sourire je la vis de la sorte marcher par degrés à la destruction je la vis se lever pâle et prophétique je lâche le bras de mon accompagnatrice en passant derrière mon frère je laisse glisser mon sac à terre je laisse mon père à ses bricolages et rentre dans la maison je lance un murmure de salutation à mon frère et monte me coucher alors qu’il s’installe devant la télévision je le blessai dangereusement je le chargeai de découvrir à l'instant même je le connaissais pas je le contourne sans lui prêter attention je le crois je le déplie rapidement je le devais peut-être je le fourre dans ma poche et referme la porte derrière moi je le garderai je le lui jurai solennellement je le lui promis je le place sous le rebord de sa lèvre je le prends je le prends je le regarde avec des yeux d’ahuri je le regarde opérer en frottant les miennes l’une contre l’autre je le règle sur cinq minutes pour qu’il se déclenche d’ici environ une demi-heure je le remercie sans lever les yeux et reprends ma lecture en allumant une cigarette je le répète je le repousse je le revois derrière la vitre de son aquarium je le revois refusant de signer nos feuilles d’heuressupplémentaires je le revois vérifiant chaque soir que les machines étaient nettoyées je le revois virant le frère de Félix parce qu’il avait cumulé trois retards de dix minutes je le sais je le sais je le saisis je le saisis et vais m’asseoir dans le carré formé par les fauteuils d’attente je le sens je le suis je le suivis jusque dans sa chambre il me fit signe de me retirer je le suppliais de ne pas me forcer je le vois je le voudrais en vain je les ai toujours pas je les avais fait rire aux dépens les uns des autres je les entends la nuit je les fourre dans mon propre portefeuille et glisse l’autre derrière la commode je les fuis je les imaginais sans bornes je les laisse à leurs discussions et monte à l’étage je les nettoierai plus tard je les oubliais en partie je les regarde tour à tour avant d’éclater d’un rire bref je les regrettais toutes je les vois rarement finis je lève la tête vers l’importun je libère les deux caméras et réfléchis pour être sûr de n’avoir rien oublié je lis dans votre âme je lis l’article en entier ainsi que la totalité de celui en page quatre je lisais de préférence dans les poètes ce qui rappelait la brièveté de la vie humaine je lui ai dit de se faire avorter je lui ai juste acheté un tube je lui ai payé quatre tournées avec l’argent de l’autre je lui annonçais que je ne quitterais Germaine que lorsque je lui caresse les cheveux distraitement je lui demandai de m'écouter je lui demande je lui demande de me passer Germaine je lui dis bien plus encore je lui dis enfin qu'ayant aperçu dans mon père l'intention de nous séparer je lui dis que j'en étais heureux je lui donnais donc des conseils de prudence je lui donne le journal je lui donne un coup de pied je lui donne un sérieux coup de pied dans le tibia tout en saisissant le pistolet je lui dresse une liste approximative et nous convenons de nous retrouver derrière la maison je lui écrivis je lui écrivis pour lui demander de me recevoir je lui envoie une bonne tape sur le haut du crâne je lui faisais répéter les plus petits détails je lui jurai de ne jamais la quitter je lui lance mon plus beau sourire avant de repartir sur scène je lui lance un rapide bonjour avant de monter dans ma chambre je lui lance un regard de côté je lui marquais vaguement que je serais toujours charmé de la savoir je lui parlai je lui parlai de l'opinion du public: cette opinion je lui parlai de ma situation je lui peignis en termes déchirants mon désespoir je lui prodiguai l'or et les promesses je lui promis d'aller la voir en Pologne je lui proposais de recommencer ce long supplice je lui rappelai ses enfants je lui répondis que je l'ignorais je lui réponds je lui réponds par la négative avant de plonger tête la première dans mon assiette je lui représentai l'intérêt de sa réputation je lui savais mauvais gré d'avoir resserré mes liens en prétendant les rompre je lui souris de toutes mes dents je lui tends la main je lui tends la main je lui tends le paquet je m'accoutumai à renfermer en moi-même tout ce que j'éprouvais je m'affligeais quand elle paraissait douter d'un amour qui lui était si nécessaire je m'agitais ainsi intérieurement je m'aperçus qu'elle priait je m'aperçus que j'étais l'objet de l'étonnement et du blâme je m'aperçus que je réussissais à captiver l'approbation je m'approchai d'elle: elle me regarda sans me reconnaître je m'arrêtai je m'arrêtai je m'arrête je m'assis auprès d'elle je m'avance comme un coupable je m'efforçai de la rassurer je m'élançais au-devant de la nature je m'élançais loin du baron je m'éloignai pour réfléchir au parti que j'avais à prendre je m'emportai je m'emportais je m'en félicitais je m'en plaignais alors je m'en sentais affranchi d'avance je m'étais dit cent fois ce qu'il me disait je m'étais levé je m'étais rapetissé je m'étais soumis à ses volontés je m'expliquai vivement avec Germaine je m'exprimais donc avec embarras je m'exprimais sur elle d'un ton plus leste et plus dégagé je m'habillai lentement je m'intéressais faiblement à moi-même je m'irritai de voir qu'elle tournât contre moi ce que je n'avais fait que par obéissance pour elle et par crainte de l'affliger je m'irritais de la voir jouir d'une situation qui me coûtait mon bonheur je m'irritais de me voir soumis par Germaine à une surveillance importune je m'y tins je m’affale comme une vieille couverture je m’affale sur le côté je m’allonge à ses côtés et je la laisse poser sa tête sur mon épaule je m’allonge sur le lit après avoir enlevé mes chaussures et les avoir soumises à un minutieux nettoyage je m’allonge sur le lit pour réfléchir je m’allonge sur le sol je m’approche je m’approche du comptoir je m’approche en roulant des épaules je m’approche et le regarde travailler je m’approche et lui envoie une bonne gauche au plexus je m’approche et lui pose la même question je m’approche et monte sur le podium je m’approche sans rien dire je m’arrête je m’arrête devant les portes de la pharmacie pour réfléchir un instant mais celles-ci s’ouvrent d’elles mêmes je m’arrête en bordure du bois et enlève les sacs que j’avais passés à mes pieds je m’arrête sur place je m’arrête sur place et fais mine de me reprendre je m’assieds je m’assieds après m’être servi une tasse de café je m’assieds dans le fauteuil je m’assieds de l’autre côté et je m’assieds quelques minutes je m’assieds sur le lit je m’assieds sur le tabouret le plus proche et fais signe au barman je m’écarte je m’écarte d’un pas je m’écarte immédiatement je m’écarte légèrement pour ne pas en mettre sur mes chaussures je m’éclipse je m’écroule je m’en fiche je m’en fous je m’en rends compte de manière très nette à présent je m’en rends compte lorsque j’y dépose l’argent je m’en souviendrais je m’en souviens pas je m’étais jamais posé la question je m’étire ostensiblement et réponds à Félix je m’étonne que notre bon maire n’ait pas encore réglementé ces pratiques je m’exécute de bonne grâce je m’habille je m’installe je m’installe à l’angle d’une maison je m’installe sur le côté je m’y réfugie

mercredi 30 août 2023

I – 42 je



je ferme les yeux si fort qu’ils me brûlent je file jusqu’à la salle de bains prendre ma douche avant que Wilfrid ne se présente à la porte je file le long de la haie je file m’asseoir au fond après avoir fait signe au tenancier de m’amener la même chose que les jours précédents je finis mon café en silence je finis mon verre en une gorgée je fis aussitôt venir chez moi un valet de chambre qui m'avait accompagné dans mes voyages je fis ressortir l'utilité de continuer à Saint-Aignan-le-Jaillard quelques cours que je n'avais pu suivre à Saint-Aignan-le-Jaillard je fis un mouvement pour m'éloigner je fixais le lendemain comme l'époque invariable d'une déclaration positive je fixais mes regards sur Germaine comme sur un être que j'allais perdre je formais mille plans bizarres pour m'élancer tout à coup hors de la sphère dans laquelle j'étais déplacé je formais mille projets je formais mille projets pour mon éternelle réunion avec Germaine je fouille ma poche je fouille pas tout ce que tu dis je fouille sur la commode je franchis avec rapidité la distance qui nous séparait je frémis des humiliations qu'elle allait braver je frôle les haies je fus accueilli dans cette cour avec la curiosité qu'inspire naturellement tout étranger qui vient rompre le cercle de la monotonie et de l'étiquette je fus blessé moi-même je fus d'abord embarrassé je fus ébranlé je fus ému de son émotion je fus entraîné à l'aveu complet de mes sentiments je fus indigné de cette découverte inattendue je fus longtemps sans combattre sa résolution je fus péniblement affecté de cette phrase je fus placé à peu près vis-à-vis d'elle je fus reconnaissant de la bienveillance qu'un homme âgé me témoignait je gagnai l'homme qui me servait je gardai le silence je glisse la pièce de bois sur la table de la raboteuse je glisse sur le côté je gravis les marches de pierre en prenant mon temps je gravis les marches en tôle je grelotte je grimpe dans ma chambre et m’allonge sur le lit je grogne en courant je grogne pour toute réponse je grommelle je hais cette faiblesse qui s'en prend toujours aux autres de sa propre impuissance je hais cette vanité qui s'occupe d'elle-même en racontant le mal qu'elle a fait je hais d'ailleurs cette fatuité d'un esprit qui croit excuser ce qu'il explique je hoche la tête affirmativement je hoche la tête en silence je hurle à pleine gorge je jetais un long et triste regard sur le temps qui venait de s'écouler sans retour je jette le journal dans une poubelle je jette le même regard au pull de Françoise je jette un coup d’œil à droite je jette un œil au ciel qui se découpe dans un coin du carreau je jette un œil autour de nous je jette un œil aux trous dans mes chaussettes je joue avec une cigarette je jouissais de ses expressions d'amour je l'ai servi dans tous ses intérêts je l'ai toujours espéré je l'aimais plus que je ne l'avais jamais aimée je l'assurai de mon amour je l'assurai que j'avais toujours désiré qu'une détermination irréparable me fît un devoir de ne jamais la quitter je l'aurais mille fois donnée pour qu'elle fût heureuse sans moi je l'avoue je l'avoue je l'écoutai longtemps en silence je l'écris dans ce moment avec un sentiment de remords je l'embrassai je l'en remerciai je l'entraînai je l'espère je l'étais beaucoup moi-même je l'étais du triomphe qu'elle avait remporté sur mes résolutions précédentes je l’accueille à bout de bras je l’ai aidée à monter ses valises dans ma chambre et nous sommes redescendus pour manger je l’ai déposée devant le bar et nous nous sommes quittés après nous être donnés rendez-vous le lendemain je l’ai écoutée me raconter ses histoires sans dire un mot je l’ai emmenée dans ma voiture je l’ai rencontrée la semaine dernière je l’ai rien du tout je l’attendrai toujours un peu plus près de sa baraque je l’écoute plus que je ne parle je l’entends d’ici je l’envoie balader je l’essuie doucement avec un chiffon avant de faire le service je l’étudie un instant je la change de côté je la considérais comme une créature céleste je la laisse à ses recherches et contourne la maison pour rentrer je la laisse faire je la laisse faire son chemin je la laisse tandis qu’elle continue de marmonner je la manque de quelques centimètres je la prends par les cheveux et la tire en arrière de manière à ce qu’elle se lève je la pressais sur mon cœur je la quitta je la quittai je la rattrape avant qu’elle ne passe la porte et la jette sur le lit je la regarde en coin je la regarde faire sans plus d’éloquence je la regarde le moins possible je la regarde les ramasser je la regarde opérer sans broncher je la regarde seulement droit dans les yeux sans rien dire jusqu’à ce qu’elle se taise je la rejoins
I – 42 je


je courus chez Germaine je craignais d'ailleurs de la compromettre je craignais de lui causer une émotion violente je crains encore quelque obstacle qui se place soudain entre vous et moi je crains que tous ceux qui me rencontrent ne devinent les sentiments que je porte en moi je croirais encore n'avoir pas employé ma vie inutilement je crois je crois je crois bon d’ajouter je crois bon d’ajouter je crois même que c’est pour ça que la vieille est devenue cinglée je crois pas je crois pas je crois pas que les hommes aient l’instinct pour ces choses là je crois pouvoir dire que le risque est bien réel je crois qu’il y serait mieux arrivé tout seul je crois que je crois que c’est ça je crois que c’est ça qui fait les désirer je crois que c’est pour ça que je tourne de cette manière je crois que Germaine t’a appelé je crois que j’aurais bien aimé aller au cinéma je crois que je dormirais je crois que je serais parfaitement en mesure de lui réviser le portrait je crois que la seule chose qui les intéresse je croyais avoir tout le temps de préparer Germaine je croyais lui avoir donné quelque force je croyais que tu fumais pas je croyais que tu voulais des enfants je crus tout à coup l'éprouver avec fureur je crus y remarquer une impression de regret et de tristesse je danse d’une fesse sur l’autre je déballe le test et étudie la notice je débouche sur un petit chemin qui se termine le long de la route je débranche le minuteur de la chaîne et l’installe sur l’alimentation du magnétophone je découvris tout à coup le château de Germaine je décroche le téléphone et compose notre numéro je dégage le bâton que je viens de casser et me lance vers lui je demandais si peu de chose je demande je demande à mon plus jeune frère je demande à Wilfrid je demande à Wilfrid je démêlai dans les traits de Germaine une impression de mécontentement et de tristesse je démêlais par ses discours qu'elle attribuait à la solitude dans laquelle nous vivions le mécontentement qui me dévorait je demeurai longtemps immobile près de Germaine sans vie je déployai le plus qu'il me fut possible de l'esprit et des connaissances je dépose un mot et un billet sur la table de la cuisine je désavouai je désavouai mes fureurs cruelles je descends à la cuisine je descends ainsi qu’on m’y invite et suis le petit moustachu tandis que crâne rasé part garer la voiture je descends devant la gare et change pour le 7 je descends jusqu’à la ville et remonte en longeant la voie ferrée je descends le long d’une espèce de muraille de pierre grise je descends les escaliers je descends les escaliers je descends les marches avec précaution je désirais cependant qu'elle eût renoncé à la résolution que je craignais tant pour elle je détourne le regard je devais me ménager je devine son corps tendu des orteils au ruban dans les cheveux je devins plus doux je devins sombre je dis à Bébert je dis juste je dis juste que ce type je dis pas ça je dis pas que c’est bien fait je dis que quand on fait ce boulot je disais donc je distinguais déjà les objets je dois être loin d’ici je dois être prêt je dois faire vite je dois passer à son bureau pour signer quand il aura mis Germaine au net je dois vous avouer quelque chose je dois vraiment avoir une sale tête pour qu’il obéisse si rapidement je donne un coup de pied dans la chaise sur laquelle Bébert se repose tandis que nous travaillons je dormais je doute qu’il ait voulu me confier la direction de la fabrique je fais de même je fais de même je fais le moins de bruit possible je fais le tour des endroits pouvant cacher un objet je fais les présentations je fais mine de dormir je fais oui oui sans bien comprendre ce qu’on me demande je fais signe au patron qui m’apporte dans la foulée un deuxième petit blanc je fais signe au serveur qui s’éloigne aussitôt après avec son plateau en direction du bar je fais un bond de côté je fais un pas en avant je fais un pas vers lui je fais un signe au patron et celui-ci m’amène un second verre de blanc je fais un signe qui signifie sensiblement la même chose je ferai ce que j’ai à faire je ferais mieux de parler d’autre chose je ferme les yeux je ferme les yeux encore plus fort

 I – 41 j’ / je



j’enfilais les virages tout en douceur j’enfile à mes pieds les sacs plastiques que j’ai emmenés et continue ma progression j’enfile mes chaussures j’enfile mon teeshirt j’enjambe ses charentaises et attrape une bière dans le frigo j’enlève le casque j’enlève les pieds du couvre-lit et m’essuie les yeux avant de répondre j’entends ses chaussures enfoncer le polystyrène j’entends ses pas feutrés sur la moquette j’entre j’entre dans la chambre au bout du couloir j’entre dans la maison sans l’attendre j’entre en faisant mine de ne rien remarquer j’entre et jette ma veste sur le fauteuil du père j’entre sans lui prêter attention j’éprouve beaucoup de peine à réprimer le tremblement qui m’agite j’éprouve de la peine à rester sans bouger j’éprouve une certaine satisfaction de ne pas avoir pris ma Mustang j’éprouve une impression nouvelle j’éprouve une réelle difficulté à clarifier tout ça j’espère qu’ils se tiennent compagnie j’essaie de donner le meilleur j’essaie de me persuader que ça vient uniquement de l’effort fourni j’essaie de me souvenir si le type bougeait encore quand je l’ai laissé sur place j’essaie de ne pas lui faire mal avec mes grosses paluches j’essayais de l’imaginer avec un nez rouge et du blanc étalé autour de la bouche j’étais avec elle depuis un mois ou deux j’étais furieux j’étais heureux j’étais parti faire un tour dans les monts avoisinants j’étais pas comme toutes les copines qui en parlaient en se pâmant j’étais presque seul à rouler j’étais un peu éméché j’étais une petite fille modèle j’étudie avec soin le moindre article j’évite les restaurants dans lesquels nous risquerions de tomber sur des connaissances j’exposais mon problème j’extrais les quelques gâteaux que j’ai pris soin d’acheter sur la route j’hésite un instant avant de décider d’avancer j’hésite une seconde avant de répondre j’ignore ce qu’il leur raconte mais elle ont l’air décidées à le croire et même à le suivre s’il leur demande j’invite j’irai demain j’obtempère j’opine j’ouvre la fenêtre en grand et m’allonge sur le lit j’ouvre la fenêtre et m’allonge sur le lit j’ouvre la porte j’ouvre la porte j’ouvre la porte en grand et entreprends de dégager les tas d’habits un par un j’ouvre les yeux j’ouvre les yeux au maximum j’ouvre trois portes et tombe enfin sur un bureau j’y connais rien j’y pensais plus jamais jamais complètement libres jamais contente de vous jamais eu aussi mal jamais la semaine jamais sérieusement jauge Françoise rapidement avant de retourner à sa discussion jaunes comme ceux d’un chat je baisse les paupières pour toute réponse je baisse les yeux rapidement je blessai sa fierté par mes craintes je brise une autre noix je cacherai même je casse la cigarette je causais avec elle sur mille sujets je chaufferais même pas je cherchai enfin un raisonnement qui pût me tirer de cette lutte avec honneur à mes propres yeux je cherchais en moi-même ce qui avait pu m'égarer je cherche en vain un air qui pénètre dans ma poitrine oppressée je cherche l’entrée de la gare je commandai une chaise de poste pour six heures du matin à la porte de la ville je commençais une phrase que j'interrompais aussitôt je commence à être dans un état d’ébriété suffisant pour réaliser une performance correcte je comparais ma vie indépendante et tranquille à la vie de précipitation je compris facilement que l'amie de Germaine avait embrassé mon parti contre elle je comptais avec inquiétude les jours je connais les motifs qui vous ont amené dans ce pays je connais maintenant le petit bois de fond en comble je consentirais peut-être à une absence je contemple le rayon je continuai de même les jours suivants je continue je continue de boire mon café sans relever le nez de la tasse je continue de la serrer contre moi en même temps que nous baisons je continue de manger ma soupe d’une main tout en caressant la cuisse de Germaine de l’autre je continue mon travail de déblayage je continue sur les graviers en me décalant à droite je contourne le halo je contourne le pâté de maison je contractai l'habitude de ne jamais parler de ce qui m'occupait je contribuais moi-même à lui faire tort dans mes conversations générales je convins que j'avais pour Germaine du dévouement je coupe  le rire de Germain je cours je cours le risque de lui ravir la seule situation où elle puisse vivre tranquille et considérée je courus chez Germaine

lundi 28 août 2023

I – 40 j’



j’aimais bien sortir j’aime assez faire ça quand il me regarde j’aime bien j’aime pas l’hiver j’aimerais assez qu’on me dise qui est le père j’aimerais avoir su plus tôt à quel point je me sentirais mal devant son cadavre j’aimerais bien j’aimerais ne pas sentir le début d’érection qui pointe sous ma ceinture j’aimerais pouvoir pleurer encore j’aimerais que mon institutrice du primaire soit avec moi j’aimerais sortir de mon corps pour pouvoir lui botter le cul j’aimerais surtout qu’il accélère j’ajoute juste j’ajuste le casque sur mes oreilles et recherche les quelques endroits qui m’intéressent j’ajuste le sac sur mon épaule et lui réponds j’allais à la fabrique avec lui j’allonge le pas j’allume j’allume la lampe torche dont je me suis muni j’allume la lumière et me dirige vers notre chambre j’allume la télévision et mets le son suffisamment bas pour ne pas déranger les voisins mais suffisamment fort pour qu’on puisse supposer ma présence en passant dans le couloir j’allume une cigarette j’aperçois la voiture qui descend du trottoir j’aperçois ma mère qui contourne la maison j’approche de l’endroit où j’ai laissé Germaine j’appuie le canon un peu plus fort contre sa tempe j’appuie ma chaussure sur son visage j’appuie sur ce dernier et la grille s’ouvre tout doucement j’arrive au centre ville j’arrive donc de côté par rapport à la maison j’arrive tout de même à bouger j’aspire au plus grand calme j’attends j’attends j’attends d’être un peu plus loin j’attends quelques minutes avant d’en faire autant j’attrape ma compagne j’attrape mes affaires dans le noir j’attrape mon blouson au cintre j’attrape ses hanches et la fait rouler sur le dos j’aurai tellement froid qu’on pourra m’amputer des pieds sans que je ressente la moindre douleur j’aurais  peut-être dû rester dans la grande rue j’aurais aimé venir ici avec Françoise j’aurais dû j’aurais dû le faire cinq minutes plus tôt j’aurais dû lui dire dès le premier jour j’aurais dû y penser bien avant j’aurais juste récolté du sursis j’aurais préféré dormir nu sans couverture plutôt que de faire ça j’aurais pu la haïr j’aurais voulu la rejoindre et glisser ma paume juste derrière cette frontière j’avais des espèces de crise d’anxiété j’avais dû écouter leurs salades pendant un bon quart d’heure j’avais fini par assez bien la connaître et donc j’avais l’impression qu’on m’avait roué de coups avec une barre de fer mais la tête tenait bon j’avais une cousine avec qui on jouait à la poupée sans arrêt j’avais une moto j’avale mon café en silence j’avale une gorgée de bière avant de lui répondre j’avale une grande gorgée de bière avant de continuer :Je crois que j’étais un môme chiant j’avance j’avance d’un pas assuré j’avance dans la nuit j’avance en me demandant pourquoi Bébert les a traînées plus loin que l’endroit où j’avais laissé Germaine j’avance en traînant les pieds au milieu des copeaux j’avance encore de quelques mètres et m’arrête juste devant j’avance jusqu’à la fenêtre j’avance lentement j’avance sans la perdre de vue j’avance sous le couvert des arbres j’avance vers un brasero où se consument des pieds de chaises et jette le portefeuille au milieu j’éclate d’un rire faux j’éclate de rire j’effectue un pas de côté et elle fait de même j’élève la main gauche et exhibe le majeur tendu alors que les autres sont repliés j’emmène le plateau j’empoigne l’ensemble j’emprunte le tapis rouge retenu par les barres de laiton j’emprunte le trottoir pour approcher j’en ai eu pour quinze francs j’en ai la chair de poule j’en ai pour à peine une demi-heure j’en ai rapidement éprouvé de l’affection pour Germaine j’en ai voulu comme personne j’en ajoute une autre pour me tenir chaud j’en arriverais presque à le remercier pour ça j’en arriverais presque à loucher j’en choisis un très gros j’en descends la moitié pratiquement sans respirer j’en ferais bien autant j’en mangerai un bout j’en peux plus j’en prends une et retourne vers le cadavre j’en profitais pour regarder la vendeuse de chaussures en train de refaire son étalage de vitrine j’en profite pour lancer un sourire à Françoise j’en profite pour récupérer mon couteau j’en reste bouche bée j’en reste comme paralysé j’en revois tellement j’en sais rien j’en sais trop rien j’en saisis une et la fait tourner entre mes doigts j’en suis pas encore à ce point j’en veux pas de ce môme

I – 39 j’ai



j’ai peut-être une chance de repérer l’endroit j’ai beau être en sueur j’ai beaucoup marché j’ai besoin de personne j’ai bousillé ma seule chance j’ai compris j’ai conduit le fils de Théodore j’ai craché par terre en lui demandant si son foie se portait mieux et il m’a laissé tranquille j’ai de plus en plus l’impression qu’il a peur j’ai déconné comme jamais auparavant j’ai déjà fourré l’enveloppe dans ma poche j’ai demandé j’ai demandé j’ai demandé à ton frère j’ai des soucis alors j’ai pas la tête à ça j’ai discuté avec quelqu’un j’ai dit j’ai dit que ma mère n’était pas responsable si elle même j’ai dit que non et je me suis penché pour l’embrasser j’ai dix-huit ans j’ai dix-huit ans de plus que toi j’ai donc traversé la ville pour m’y rendre j’ai donc voulu des enfants j’ai donné le meilleur de moi-même plusieurs fois de suite j’ai dû appuyer un poil trop fort sur le frein arrière j’ai du boulot j’ai du boulot j’ai dû l’engueuler pour qu’il se décide à aller à l’infirmerie j’ai du mal à récupérer de vendredi j’ai encore le dégoût du tabac avant le café j’ai encore tous mes doigts j’ai encore un peu d’avance j’ai enregistré Germaine sur une cassette j’ai envie de la prendre par les cheveux et de lui demander de me sucer j’ai envie de me coucher j’ai envie de me lever d’un bond j’ai envie de prendre le lit et de le jeter par la fenêtre j’ai envie de sortir de là pour rejoindre Françoise j’ai envie de vomir j’ai éprouvé une étrange sensation j’ai espéré pouvoir guérir j’ai été détourné de ma trajectoire par un arbre et précipité dans le fossé en contrebas j’ai été la rejoindre j’ai été pisser j’ai eu l’impression qu’une fille m’avait remarqué mais elle n’a rien dit à ses amis j’ai eu peur en apercevant un visage familier j’ai eu un accident de moto j’ai fait le type qui a compris et qui a beaucoup de peine j’ai fait plusieurs fois le tour de la ville j’ai fini ma bière en prenant tout mon temps j’ai Germaine j’ai honte j’ai jamais dit à personne que je pouvais pas avoir de môme j’ai jamais voulu ça j’ai jamais voulu ça j’ai jamais voulu d’enfants j’ai juste eu le temps d’apercevoir des rubans en travers de l’allée et deux flics en uniforme en train de fumer une cigarette j’ai l’impression d’avoir bu quinze cafés j’ai l’impression d’être le seul à ne rien attendre j’ai l’impression d’évoluer dans une espèce de brouillard vibrant j’ai l’impression de le connaître comme si je l’avais fait j’ai l’impression de pouvoir le suivre dans mon organisme j’ai l’impression de regarder la télé avec le son coupé j’ai l’impression de remplir mon office encore plus soigneusement qu’avant j’ai l’impression qu’elle me parle comme si nous étions amants depuis dix ans j’ai l’impression qu’on vient de me mordre le ventre de l’intérieur j’ai l’impression que nous nous connaissons depuis des années j’ai l’impression que tu me fuis j’ai la bouche pâteuse j’ai largement le temps j’ai le front et les fesses en sueur j’ai le temps j’ai le temps de voir la crête du chien se soulever j’ai les mains bien à plat j’ai lu la dernière page avant de l’acheter afin d’être sûr qu’il finissait bien j’ai mal mais c’est une douleur salutaire j’ai oublié les chaussures j’ai pas besoin de faire tout un cinoche pour qu’un fille veuille de moi j’ai pas envie j’ai pas envie de me retrouver avec un taré sur les bras comme les Francis j’ai pas rêvé j’ai pas suivi de formation j’ai passé la grille de l’hôpital et ne me suis réveillé que vingt quatre heures plus tard j’ai peur j’ai peur de ne pas y arriver j’ai peur de reconnaître la sensation qui fait gargouiller mon ventre et contracte mes poumons j’ai plus de jambes j’ai presque l’impression qu’il pense tout haut j’ai pris le chemin qui mène à l’endroit de notre rencontre j’ai quelques difficultés à saisir ce que me raconte Françoise j’ai réfléchi en marchant j’ai relevé le protecteur pour travailler plus efficacement j’ai relevé mon col et y ai enfoui le menton j’ai remarqué au passage que l’oncle Charles-Emmanuel n’était pas convié j’ai rencontré Germaine dans un bar j’ai replié le papier de façon à ce que celle-ci soit masquée j’ai repris le travail depuis un mois j’ai réservé pour une personne j’ai retiré sa main doucement en lui demandant de ne pas insister j’ai revendu la Mustang j’ai rien à décider pour toi j’ai senti une impression désagréable s’installer j’ai serré les dents j’ai sorti un mouchoir pour évacuer dans un grand souffle tout ce qui obstruait mes narines j’ai soudain envie de les cacher j’ai soudain envie de rester ici pour toujours j’ai souri j’ai suffisamment de merde dans la tête sans en plus avoir à me préoccuper d’un autre accident j’ai tellement envie de le gifler que je le laisse sans plus insister j’ai toujours cru que je menais les femmes à la baguette j’ai toujours son foutu test entre les doigts j’ai tout de même dormi j’ai tout mon temps j’ai tout mon temps j’ai trouvé du boulot j’ai une furieuse envie de lui écraser sa sale petite gueule de putain sur le marbre de la commode j’ai une tante qu’est morte comme ça j’ai une vie j’ai vomi j’ai vraiment des raisons de me taire

 I – 38 j’étais



j'étais arrivé auprès d'elle j'étais avide de la tenir dans mes bras j'étais déchiré de remords j'étais déjà seul sur la terre j'étais déterminé dans mon sacrifice j'étais devenu étranger à toute idée générale j'étais également incapable de distraction et d'étude j'étais embarrassé j'étais encore froissé de la douleur que j'avais éprouvée j'étais étonné moi-même de ce que je souffrais j'étais étranger pour tout le monde j'étais fier de la protéger j'étais forcé de précipiter toutes mes démarches j'étais heureux de retarder le moment où j'allais entendre de nouveau sa voix j'étais heureux du sentiment qu'elle me témoignait j'étais impatient de rassurer son cœur et de lui procurer j'étais impatienté qu'un œil ami observât mes démarches j'étais indigné contre moi-même j'étais inspiré par sa présence j'étais la seule barrière entre elle et ses enfants j'étais le confident très désintéressé de son entreprise j'étais le maître de mes actions j'étais le seul obstacle à ce qu'elle retrouvât un état convenable et la considération j'étais libre j'étais loin cependant de dédaigner ces pratiques j'étais méconnu j'étais mécontent de ma situation j'étais obligé d'ouvrir la fenêtre pour respirer j'étais oppressé de mon inaction j'étais oppressé des paroles que je venais de prononcer j'étais partagé entre la crainte que mes lettres ne lui fissent de la peine j'étais parvenu à la quitter j'étais pénétré d'affection j'étais pénétré de tous ses droits à ma reconnaissance et à mon respect j'étais plus libre en lui cédant encore j'étais reconnaissant j'étais reconnaissant de ce qu'elle n'exerçait pas sa puissance j'étais reconnaissant de l'obligeance qu'on me témoignait j'étais réduit à repousser j'étais seul dans sa chambre j'étais si soumis j'étais sûr j'étais touché j'étouffai les réflexions que ce style faisait naître en moi j'expliquai j'expose une femme qui m'aime j'ignore quel compte elle lui rendit de notre conversation j'ignore s'il vous conviendra de faire usage de cette recommandation j'imaginais la joie de mon père j'instruisis Germaine par un geste que j'avais fait ce qu'elle voulait j'interrogeai les gens de Germaine avec angoisse sur ce qui avait pu la plonger j'interrogeais mon cœur et mes goûts j'interrompais brusquement ces entretiens j'inventais des prétextes pour sortir j'inventais mille moyens de conquête j'offris à Germaine mon bras j'oserai le lui déclarer moi-même j'y consens j'y courus j'y parvins peut-être j'y rencontrai de nouvelles preuves de son amour j'y retournais le soir j'y souscrivais avec joie j’abaisse le bouton avant de m’asseoir j’accélère j’accroche la cote dans l’armoire qui m’est dévolue et sors du vestiaire j’accroche mon blouson à un cintre j’acquiesce j’admire un instant le petit cul avant de répondre j’agite les orteils pour en profiter pleinement

dimanche 27 août 2023

I – 38 j’ai



j'ai su par elle dans la suite j'ai suivi cet homme dans la proscription j'ai tenté d'arracher par mes conseils cette charmante Germaine j'ai toujours ignoré comment s'était formée une liaison qui j'ai voulu ce qui n'était pas possible j'ai vu souvent ce bizarre et malheureux Norpois j'aimai j'aimerais mieux de la haine j'ajournai de nouveau j'ajoutais rapidement quelques phrases ardentes ou tendres j'allai me cacher dans un coin du salon j'allais lui proposer de la suivre en Pologne j'allais souvent la voir le matin j'allais vivre sans elle dans ce désert du monde j'alléguai mille causes de retard j'apercevais dans Germaine la privation de tous les succès auxquels j'aurais pu prétendre j'apercevais dans les regards de Germaine une expression de plaisir j'apercevais dans quelque habitation éloignée une pâle lumière qui perçait l'obscurité j'aperçus Germaine assise au fond de la chambre j'aperçus la voiture du comte Charlus j'appelais à mon aide les souvenirs j'appris de celle qui croyait la défendre que je n'étais que malheureux j'arrosais de mes pleurs les pierres j'aspirais à produire dans l'esprit de Germaine une impression agréable j'attendis longtemps sa réponse sans lever les yeux sur elle j'attendis sa réponse pour prendre une détermination sur notre établissement j'attendis vainement une réponse j'attribuai mes indécisions à un sentiment de délicatesse qui me défendait de consentir à ce qui bouleversait sa situation j'attribuais à son charme cet effet presque magique j'aurai toujours pour vous l'affection la plus profonde j'aurais j'aurais beaucoup mieux aimé me battre avec eux que de leur répondre j'aurais désiré j'aurais deviné que Norpois a été puni de son caractère par son caractère même j'aurais dû la serrer contre mon cœur j'aurais éprouvé plus de douceur à retourner auprès d'elle j'aurais été mille fois heureux de la rendre heureuse j'aurais été si malheureux d'un refus j'aurais mieux aimé des reproches j'aurais mis quelque gloire à résister j'aurais ramené l'opinion sur elle et sur moi j'aurais serré dans mes bras la seule créature que la nature ait formée pour mon cœur j'aurais voulu donner à Germaine des témoignages de tendresse qui la contentassent j'aurais voulu m'asseoir à côté de Germaine j'aurais voulu qu'elle me devinât j'aurais voulu que la nature m'eût créé faible et médiocre j'aurais voulu trouver en moi de quoi récompenser un attachement si constant et si tendre j'avais j'avais j'avais j'avais accepté ce sacrifice j'avais brisé ce cœur j'avais brisé l'être qui m'aimait j'avais contracté dans mes conversations avec la femme qui j'avais été absent tout le jour j'avais eu cent fois honte de ma vie s'écoulant dans l'obscurité et dans l'inaction j'avais imploré le ciel pour qu'il élevât soudain entre Germaine et moi un obstacle que je ne pusse franchir j'avais obtenu j'avais promis à mon père de redevenir libre aussitôt que je ne serais plus nécessaire à Germaine j'avais pu espérer de la rencontrer j'avais rejeté dans le vague la nécessité d'agir j'avais retardé l'instant fatal j'avais senti que je ne pouvais être heureux sans elle j'avais souffert deux heures loin d'elle de l'idée qu'elle souffrait loin de moi j'avais un tel effroi que mon attente ne fût déçue j'avais vu la mort la frapper à mes yeux j'écris au baron Elstir j'écrivis à M j'écrivis à mon père j'écrivis en effet avec le mouvement que la douleur de Germaine m'avait inspiré j'écrivis régulièrement à Germaine j'en aurais joui plus complètement encore sans l'engagement que j'avais pris envers mon amour-propre j'en disais toujours assez pour l'abuser j'en ressentis une telle joie j'en suis fâché j'en trouvais à les observer et à les décrire j'en voulus savoir la cause j'entassai dans ma lettre mille raisonnements pour justifier mon retard j'entendais ces hommes répéter machinalement les paroles funèbres j'entendais répéter tout bas j'entendis Germaine qui parlait d'une voix très animée j'entendis quelques mots prononcés à voix basse j'entrai chez Germaine tout occupé de ces réflexions j'entrai dans sa chambre j'entrevis facilement les obstacles et les dangers de ses tentatives j'entrevis l'aurore de ma liberté future j'éprouvais un désir impatient de reprendre dans ma patrie et dans la société de mes égaux la place qui m'était due j'éprouvais une fièvre de tête j'errais plongé dans cette rêverie j'errais sans cesse devant la porte de Germaine j'erre au hasard j'essayai de la retenir j'essayai donc de mille manières de fixer son attention

I – 37 i / j



ils ne bougent pas ils ne font des courses qu’avec les modèles de pauvre ils ne veulent pas croire qu'on s'ennuie avec eux naturellement ils nous ont fait chier un moment ils ont dit qu’ils allaient t’inculper du meurtre de Germaine ils ont souvent besoin de menuisiers ils parlent de la fabrique ils parlent sur un ton naturel ils pourront plus me voir en peinture ils renferment en eux-mêmes leur dissentiment secret ils s’arrêtent devant la porte ils s’étaient littéralement jetés dans les bras l’un de l’autre ils se composent d'une multitude d'impressions variées qui échappent à l'observation ils se consultent du regard ils se mettent à respirer fortement ils se regardent l’un l’autre ils se sont dit que c’était  peut-être toi ils se tiendront compagnie ils se tournent vers le comptoir et ne disent plus un mot jusqu’à ce que le vendeur leur donne leurs cigarettes ils semblent au grand complet à l’intérieur ils seront trop heureux d'oublier une mère dont ils n'ont à partager que la honte ils sont entre le vert et le gris en passant par le bleu ils sont là ils sont peu nombreux mais j’en reconnais pourtant une bonne partie ils sont publics ils sont restés à la Fabrique ils sont suffisamment grands pour gérer leur avenir ils sont tellement dans la merde que c’est même étonnant qu’ils lui aient laissé ses dents en or ils sont toujours là ils sont tous à table ils sont tous à table ils sont tous là ils sont tous là ils t’ont cherché ils t’ont relâché ils vont le licencier si tu fais rien ils vont tout faire pour qu’un jury le pense aussi immédiatement suivi de Wilfrid immobile immobile imparfaitement à la vérité impatienté d'y rentrer plus tôt que je ne l'aurais voulu imper ou manteau impossible de dire combien de temps je suis resté comme ça impossible de faire des chèques ou d’en retirer avec la carte impossible de le lire d’où je suis impossible de me calmer impossible qu’elle s’échappe impression presque rassurante improbable mais logique inattentif inconnue inconsciemment inconsciemment incontrôlable incrédule incrédule indépendamment de moi indomptable inégal dans mon humeur infligeant des coups d’épaules aux plus gros troncs injuste inquiète inquiète de l'agitation qu'elle remarquait en elle inquiète et surprise instructif instruit de son réveil interdit et passionné interloqué interrompit-elle ironique à souhait irrévocable j'abandonne mon pays j'abjurai de nouveau mes projets j'abjure tous mes devoirs j'abusais j'accablais Germaine de reproches j'acceptai son sacrifice j'adressai à Germaine des questions indifférentes j'affichais les principes les plus durs j'ai bien des fautes à expier j'ai connu la plupart de ceux qui figurent dans cette histoire j'ai cru vous devoir j'ai de ma fortune particulière soixante-quinze louis de rente j'ai des raisons importantes j'ai du plaisir à me sentir encore soutenue par vous j'ai été mécontent j'ai été violente j'ai obtenu pour tout l'univers la même faveur que pour moi j'ai peur de me trouver mal j'ai pour elle affligé le cœur d'un vieux père qui gémit encore loin de moi j'ai pris l'habitude de vous voir j'ai pu céder un moment à une instance cruelle j'ai pu vous offenser j'ai rempli pendant dix ans mes devoirs mieux qu'aucune femme j'ai renoncé depuis longtemps à cet usage frivole et facile d'un esprit sans expérience j'ai répondu j'ai sauvé sa fortune j'ai souvent pensé que ma conduite même contribuait à entretenir Germaine dans cette disposition

I – 36 il / ils



il sonde seul ses blessures il sort du couvert il sort son mouchoir il sort un paquet de feuilles d’une enveloppe il soupire il soupire il sourit d’une oreille à l’autre il sourit de manière presque constante en travaillant il suffit d’un peu de sang froid pour réduire la crise à quelques minutes il suffit de faire ça il suffit de mettre un autre compagnon au vernissage et de lui expliquer ce qui est en cours il suffit de ne plus pouvoir pour vouloir il suffit ensuite de contourner la maison pour donner l’impression que j’arrive de la fabrique il suffit qu’un flic retourne la photo sur son bureau pour qu’il comprenne il taille six tranches de pain il tapote nerveusement le bord de la table il te fallait  peut-être ça pour comprendre comme ça fait mal il te voulait quoi il tenait absolument à me parler de sa femme à lui il tente vainement de masquer les mots il tire le drap d’un seul coup comme dans les films il tire plusieurs bouffées sur sa cigarette il tombe aux pieds de mon père il tousse il tousse un petit coup avant de reprendre il transige il travaille moins il trébuche et tombe sur un tas d’habits il tressaille il tue Françoise il va déjeuner pour commencer et ensuite se laver dehors il va encore neiger il va falloir qu’il paye il va falloir qu’on prenne une décision il va falloir que tu rentres chez toi il va falloir que vous nous donniez les nom de toutes les personnes susceptibles d’avoir approché les victimes aux alentours des dates de décès il va falloir s’étonner il va juste ranger ses affaires il va la trouver il va passer à la caisse il va passer des examens pour entrer aux beaux arts il va payer il va pour fouiller sa poche il va rentrer il valait mieux ne pas traîner il venait la chercher il veulent t’embarquer il vient me parler il vint à moi il vint à moi il voulait ensuite m'appeler auprès de lui il voulait être soigné il voulait juste se promener un peu il vous était aisé de prévoir ce que j'avais à vous dire il y a cinq minutes il y a dans les liaisons qui se prolongent quelque chose de si profond il y a des choses qu'on est longtemps sans se dire il y a des gens qui s'empressent de se charger de vos intérêts pour mieux abandonner votre cause il y a peu de jours qu'il n'existait pas il y a un an ou deux il y aura pour vous quelque charme à être aimée ainsi il y aurait bien une solution il y avait il y avait beaucoup de monde il y avait dans ce besoin beaucoup de vanité sans doute il y avait dans la voix et dans le ton de Germaine je ne sais quoi d'âpre et de violent qui annonçait plutôt une détermination ferme qu'une émotion profonde ou touchante il y avait dans sa manière quelque chose de fougueux et d'inattendu qui la rendait plus piquante qu'elle n'aurait dû l'être naturellement il y avait dans ses actions et dans ses paroles je ne sais quelle fougue destructive de la considération il y avait dans vos procédés quelque chose de noble il y en a nécessairement d’autres il y en avait peut-être moins que je ne le croyais moi-même il y est venu progressivement ils abandonnaient la nature à elle-même ils aiment bien laisser des signes ils aperçoivent dans la plupart des ridicules le germe des vices ils appellent cela de l'attachement ils approchent ils auront le temps de trouver la réponse tous seuls ils avaient obtenu de ma part la promesse du silence ils avaient trouvé du plaisir à se donner ample carrière ils continuent de parler ils discutent avec mon père ils doivent de toute façon revenir sur leurs pas ils entaillent la pièce profondément ils étaient douloureux pour moi ils étaient doux ils étaient venus s'établir à Saint-Aignan-le-Jaillard pour y suivre un procès qui pouvait rendre entièrement au comte Charlus son ancienne opulence ils excusaient sa passion pour moi ils faisaient comme si je n’étais pas là ils habitent par là ils jouissent de l'attaquer et de la détruire ils l'attribuent à la malveillance ou à l'affectation ils l'avaient connue de tout temps ils l’ont fait enfermer y’a pas deux mois ils les ont ils les ont retrouvées les deux dans le petit bois ils lui devenaient nuisibles ils m'ont fait du bien ils m’auraient forcément collé sa mort sur le dos ils m’écoutaient leur décrire mon problème ils me dépassent doucement ils me déposent dans la voiture ils me félicitèrent de ma conquête et me promirent de m'imiter ils me lancent à peine un regard ils me permettent de retrouver ma vie de banlieusard avec un réel bonheur ils me regardaient et m’écoutaient avec un petit sourire rassurant ils n'avaient même aucun moyen de lui faire parvenir des lettres ils n'en plaisantent plus ils n’ont pas été construits autour d’une industrie quelconque dans le seul but d’accueillir les employés ils n’ont pas l’air de remettre en cause mes alibis

 I – 35 il



il n'a pas été moins inquiet il n'est plus permis de vous regarder il n'était plus question dans mon âme ni de calculs ni de projets il n'y a pas d'homme qui ne se soit il n'y a pas une de ces femmes passionnées il n'y a point d'unité complète dans l'homme il n'y avait il n'y avait plus de larmes il n'y avait plus de voix il n'y avait plus en moi d'impatience il n'y en a pas une qui ne soit encore en vie et qui ne soit consolée il n'y eut plus même entre nous ces retours passagers qui semblent guérir pour quelques instants d'incurables blessures il n’a pas l’air tranquille il n’a rien dit mais son exaspération était évidente il n’en va pas de même pour la tête il n’essaie même pas il n’est pas seul il ne bouge plus il ne bougera jamais plus il ne chercha qu'à découvrir la demeure de sa fille il ne daigne même pas lever la tête il ne désespérait pas de la sauver il ne doit pas oublier d’être mon oncle il ne fait rien il ne fallait pas commencer il ne fallait pas la faire souffrir il ne faut pas que je vomisse il ne faut pas que le sol soit taché il ne fut point question de Germaine il ne le lui disait point il ne m'avait jamais laissé souffrir des suites de ces fautes il ne me restait de l'impression de cette nuit de délire qu'un sentiment doux et presque tranquille il ne me reste plus qu’à compiler sur une autre cassette il ne me reste plus qu’à compléter le chargeur il ne me reste rien il ne me semble pas avoir oublié un endroit il ne nous restera plus qu’à faire les branchements il ne pouvait être la vôtre il ne relève pas la tête il ne risque pas de s’en couper un autre il ne sait plus rien il ne savent pas réellement si c’est le froid qui l’a eu le premier ou le choc il ne se le disait peut-être pas à lui-même il ne tarda pas à soupçonner mes relations avec Germaine il neige il nous a tous interrogés il nous dira ça il nous donne il nous en arrive de drôles il nous jette un œil rapide il nous remplit de terreur il obtempère au bout de quelques secondes que j’emploie à assurer ma prise il obtempère sous la menace il paiera il paraît il parait qu’il avait honte de son père il paraît qu’il voulait la vendre à des allemands il paraît qu’ils cherchent du monde il parle il passent devant le muret il pensent que c’est un crime il permet de s’intégrer à la population et coûte une somme dérisoire il personnifie à lui seul le changement de notre relation il peut entrer et nous trouver comme ça il peut se passer de moi maintenant il place sa main sous mon aisselle il pose son coude sur la fenêtre qu’il a ouverte en grand il pose son sandwich il pousse l’infirmier enrhumé il pousse la porte qui n’était pas fermée et investit le couloir il pousse le fauteuil où est assise ma mère pour passer devant la cuisinière il pousse un cri il prouve que cet esprit il prouve que le caractère il rabat la feuille de garde contre les autres il recule l’allumette il referme doucement derrière moi il referme la porte de l’armoire à glace il referme la porte derrière lui il regarde le morceau qui lui reste sur les genoux sans le toucher il règne un calme étrange en ville il règne une douce quiétude sous les poutres du grenier il règne une luminosité aveuglante il règne une odeur écœurante de désinfectant il relève la tête il répand sa clarté sur l'époque qui l'a précédé il répond à peine lorsque je lui parle il repose le combiné et se lève à son tour il repousse le battant et s’appuie contre le chambranle il reprend le panneau qu’il avait préparé il reprend son chariot il reste encore quelques mètres il reste juste cette impression d’avoir fait la route avec la mauvaise personne il retourne vers la voiture où l’attend son collègue il revient il revint au bout de deux heures il rit il s'est rendu aussi digne de pitié il s'établit donc il s’approche avec son chariot et demande il s’assied devant sa batterie il s’avancent dans la lumière il s’avère que j’en saurai autant en tendant l’oreille il s’écroule dans la neige il s’élancent du fond de l’atelier il s’est arrêté une seconde lorsqu’il m’a vu déboucher il s’est avéré que je n’y parviendrais pas ce soir là il s’est cassé une patte il s’est laissé tomber un plateau de chêne sur le tibia il s’est remis à neiger il s’est remis sur pieds il s’est suicidé hier soir il saisit le pain et s’en coupe une belle tranche il saisit Wilfrid par l’oreille il sait que je le surveille il sait très bien pourquoi mon frère vient le voir il savait il sculpte il se baisse il se crut obligé de me communiquer ses succès il se cure les dents avec une allumette usée qu’il vient de tailler et qu’il a coincée entre le reste de pouce et le moignon d’index il se détourne légèrement en disant ça il se fait traiter de jeune con il se lève en faisant grincer sa chaise sur le carrelage il se penche vers mon oreille il se rappelait avec reconnaissance les services qu'elle lui avait rendus il se rapproche il se rapproche il se recule d’un pas il se redresse il se redresse il se relève en s’appuyant sur la casquette qui est tombée aussi il se retourne complètement il se retrouve cassé en avant il se taille quelques belles tartines et les place de côté il se tient dans l’encadrement de la porte il se tourne il se tourne à demi il se tourne vers moi il semble clair à présent qu’ils se sont revus il semble doté d’une vivacité surnaturelle il semble me supplier d’arrêter là il semble n’y prêter aucun attention et s’éloigne en sifflotant sur le chemin il semble réfléchir un instant il semble réfléchir un instant avant de reprendre il semble tout à coup se rendre compte que je suis là il semblerait qu’ici il semblerait que ce soit avant il semblerait que Germaine se doute de quelque chose il semblerait que j’ai pris la mauvaise direction il semblerait que l’accent ait été mis sur la religion et ce qui l’entoure il sera bien temps plus tard de fêter l’aboutissement de ma justice

 I – 33 il



il avait des enfants il avait invité à souper plusieurs femmes de ses parentes et de ses amies qui avaient consenti à voir Germaine il avait peur de l'isolement il avait pour principe qu'un jeune homme doit éviter avec soin de faire ce qu'on nomme une folie il avait toujours accordé il avait toujours habité il avance d’un pas dans la pièce il bande il bascule à nouveau il brandit un objet sombre et affiche un léger sourire il cale la pièce contre le guide et la regarde se faire happer il commence à être tard il commence réellement à faire vieux il comprend ce que j’ai fait il comprend sans que j’aie besoin de dire quoi que ce soit il conçoit l'indifférence il confie à son collègue il consulte sa montre et ajoute il continue il croise le sien il croit savoir il déballe une perceuse miniature il demande il démarre en faisant crisser les pneus sur le bas côté il descend plus franchement après il désira la fixer auprès de lui il devrait il disparaît durant quelques secondes il doit forcément y en avoir un il doit se promener quelque part dans l’atelier il doit y en avoir une autre il effectue un demi tour il en aura soin il en crève tous les jours il en est revenu depuis maintenant une bonne demi-heure et je le vois qui empile des planches sur des tasseaux il en ouvre un en grand il en résulta en même temps un désir ardent d'indépendance il enquête rapidement et a vite fait de repérer Françoise il entrent il envoie un coup de menton à Loulou il épluche les légumes pour la soupe il esquisse le galbe d’une cuisse il essaie de tourner la tête pour me regarder il est à demi allongé il est assez singulier que cette impression se soit affaiblie précisément à mesure que les années se sont accumulées sur moi il est clair que les deux victimes n’ont pas été tuées dans les mêmes circonstances il est de retour il est déjà loin il est derrière il est derrière un arbre il est deux heures bien tassées lorsque nous rentrons il est dix heures lorsque j’éteins la lumière il est en train de lire l’article il est encore un peu tôt il est ici depuis quarante ans il est l’heure de manger il est là il est là il est là haut il est libre il est maintenant une heure il est marié il est minuit et demie il est mort d’un coup sous le nez il est neuf heures et demie lorsque nous attaquons il est onze heures il est parfait il est pas dans sa chambre il est pas là il est possible d’en faire le tour et d’accéder aux petits jardins sans passer par le salon il est presque neuf heures lorsque nous décidons de  trouver un endroit où manger il est presque six heures et demie lorsque je finis de me préparer il est presque une heure et demie il est question de vacances il est reparti avec plusieurs pages de notes il est revenu il est revenu il est sept heures lorsque j’arrive à la maison il est seul il est six heures passées lorsque je m’éveille en sursaut il est sur le pas de la porte il est toujours là il est très clair que je ne peux pas lui faire confiance il est trop tard pour entamer quelque chose il est trop tard pour reculer il est vrai il est vrai il est vrai que ma barbe a beau être courte il était assez tard lorsque j'entrai chez M il était brûlant il était fort tard il était là il était malade il était tard il était temps enfin d'entrer dans une carrière il était visible qu'elle se faisait un grand effort il existe un obstacle insurmontable il faisait beau il faisait garderie il fait bien froid il fait chauffer du café de la veille sur la cuisinière qu’il vient d’allumer il fait encore un pas pour être en face de moi il fait le tour des machines il fait mine de se lever il fait presque meilleur dehors il fait si noir il fait un pas vers moi il fallait bien que quelqu’un me surveille il fallut songer à partir il faudra bien que ça s’arrête un jour il faudra qu’elle parte il faudra que je mette tout ça au grenier il faudrait aussi que j’oublie Françoise il faudrait que je prenne une décision mais je n’y parviens pas il faut absolument que je le fasse il faut aller suffisamment vite pour ne pas brûler le bois tout en évitant de laisser des ondes dues à une trop grande célérité il faut attendre la nuit et dormir est le plus sûr moyen de ne pas s’ennuyer il faut continuer il faut croire que si il faut dans ce monde savoir ce qu'on veut il faut dire que c’est mon premier repas de la journée et qu’il est déjà quatre heures il faut dire que Germaine avait mis le paquet sur l’affaire quelques heures plus tôt il faut faire quelque chose

 I – 34 il



il faut laisser tomber quelques gouttes d’urine dessus il faut le faire il faut qu’elle avorte il faut qu’ils lui filent à bouffer de la bouillie il faut que j’aille aux renseignements il faut que j’apprenne à me maîtriser il faut que je bouge si je veux rester suffisamment efficace il faut que je comprenne il faut que je connaisse la fin il faut que je fasse quelque chose il faut que je m’en débarrasse il faut que je mange un morceau si je veux faire face à la suite il faut que je me contraigne avec violence il faut que je me ressaisisse il faut que je prenne une décision il faut que je réfléchisse encore et j’ai besoin de temps pour ça il faut que vous baissiez ce pistolet il faut que vous soyez libre et content il faut vraiment que j’y retourne il fume une cigarette il hésite un instant il hésite un instant avant de parler il jette sa cigarette comme si elle l’avait mordu et s’assied derrière le volant il jette un œil à sa montre il l'admet comme possible il l'avait instituée son unique héritière il l'invita vivement à venir le rejoindre il l’examine avec attention il la il la place à côté de Germaine et il leur fait dessiner un A avec leurs bras il la reconnaît pour inévitable il la saisit il la serre rapidement il la tient sous le bras il lâche le bâton il laissait à Germaine la plus grande liberté il laisse pendre à sa main une énorme clé à molette il les a alignées d’une drôle de manière il les a reconnus il les conserve dans ses poches jusqu’à se lasser de les regarder il les regardait comme des amusements il lève deux yeux innocents et bleus comme le ciel vers moi il lève les yeux un quart de seconde il lui a  peut-être promis des monts et merveilles il lui en faut à domicile pour lui cirer ses Weston il lui faut tout de même dix bonnes secondes avant de reprendre il lui manque suffisamment de doigts pour prétendre détenir la vérité il lui offrait la moitié de sa fortune il lui suffit de suivre les empreintes il lutte contre la réalité il m'était clair que nos liens devaient se rompre il m'était démontré que l'on se racontait mon histoire il m'était quelquefois incommode d'avoir tous mes pas marqués d'avance et tous mes moments ainsi comptés il m'importait peu qu'on pût s'en offenser il m’a affirmé que j’avais encore mes jambes il m’a dragué il m’a montré deux ou trois choses il m’a suffit d’un coup d’œil pour reconnaître la photo en première page il m’a suffit de demander dans une boulangerie pour être aiguillé vers un meublé il m’aura fallu le temps il manquait juste un doigt supplémentaire il me chargea de quelques travaux relatifs à sa mission il me colle le canon de son automatique sur la nuque il me contourne il me décerne un grand sourire auquel je réponds poliment avant de replonger dans ma lecture il me désigne le combiné de son téléphone il me désigne le combiné décroché sur son bureau il me dit il me faudra bien ça il me faudrait un test il me faut encore quelques secondes avant de comprendre qu’elle est morte il me faut presque une minute avant de pouvoir me diriger vers l’interrupteur il me faut quelques secondes avant de réaliser qu’un autre monde existe au dehors il me faut quelques secondes avant de réaliser que tout ça est bien réel il me fixe droit dans les yeux il me fut facile il me narre par le menu les derniers événements familiaux il me parle il me prenait une fièvre de remords qui redoublait à chaque minute il me proposa de venir le voir il me quitta il me quittait les yeux mouillés de larmes et se plaignait à d'autres de ce que je ne l'aimais pas il me raconta qu'elle était depuis douze heures dans les craintes les plus vives il me reconnut et mit pied à terre il me reçut avec amitié il me reçut chaque jour d'un air plus froid et plus sombre il me regarde il me regarde actionner la sûreté il me regarde approcher en souriant il me regarde une ou deux secondes de plus il me reste que dalle il me retrouve il me semblait la voir il me semblait même que j'aurais partagé cette douleur avec une égale amertume il me semblait que je l'en aimais mieux il me semblait que tout le monde avait les yeux fixés sur moi il me semble il me semble que mes bras ont repris un peu de leur souplesse il me semble que nous avons signé le même type de formulaire il me semble que pour vous du moins elles ne sauraient être bien fâcheuses il me suffit de cinq enjambées pour arriver devant la porte il me suffit de ne pas penser à Françoise il me suffit maintenant de tendre le bras il me suit il me suit il me susurre à l’oreille il me tardait d'avoir parlé il me tardait de me trouver seul il me tend un sac de voyage ainsi qu’une veste de laine sombre il me tend une bonne moitié de sa part de tarte il me tend une main chaleureuse il me toise avant de reprendre il me voit donc avec Germaine il menace de m’abattre avec un harpon de chasse à la baleine il murmure un vague merci

vendredi 25 août 2023

I – 32 ghi


gigantesque glacial glisse et vient m’entourer glisse le jack derrière avant de le brancher glissent plus rapidement entre les cases glousse glousse avant de me demander gonflant ses seins sous le tissu gonzesse goûtant juste au plaisir du pilotage gouvernait avec douceur un pays de peu d'étendue grand écran grands oncles en bleus devant les magistrales portes d’entrée grands pères grogne grogne tandis qu’une de ses mains tente de rejoindre son visage grommelle quelques mots incompréhensibles haché d’intermèdes hagarde haletant halète hallucinant d’avoir tant de cartes sur soi hasardeux hausse les épaules et repousse la cocotte où chauffe la soupe sur le devant de la cuisinière hé hein hélas hésitant hésitante hésitation hésite hésite un court instant avant de se soulever sur un coude pour regarder dans ma direction hésite un instant avant de redescendre hésite un instant entre le poum et le tac avant de décider qu’il doit continuer heu heu heu heureuses de se livrer à leur malveillance heureux heureux heureux de me revoir heurter la carcasse métallique dans un bruit sec hier histoire de ne pas la vexer hochaient la tête pour approuver lorsqu’ils comprenaient hochant la tête dans un mouvement d’approbation hochant la tête en signe d’approbation de temps à autres homme de quarante ans honorable http://persoorangefr/livreet  hum humilié humilié ici idée qui m'avait frappé très jeune idée triste sous bien des rapports il il a  peut-être pas si tort que ça il a bien fallu trouver un toit et du chauffage il a bien mangé avec nous il a des manières très douces il a été faire un tour il a failli ajouter « rassuré » il a fait un compte rendu détaillé de mon état il a fallu escalader toute la paroi pour remonter sur la route il a fallu m’expatrier pour la laisser en vente dans un garage à une centaine de kilomètres d’ici il a fallu un certain temps à Françoise pour arriver à me faire bander il a fallu voir d’autres médecins il a jamais fait ça il a juste eu du mal à accepter de m’avoir payé des études pour ensuite me voir travailler dans la même entreprise que lui il a l’air de dire que non il a l’air détendu il a passé l’âge de dire où il va il a presque changé de couleur il a ramassé ce qui semble être un paquet d’habits il a réintégré l’atelier depuis que mon père a remplacé Charles-Emmanuel il a resserré son nœud papillon avant de m’adresser la parole il a saigné abondamment il a très bien pu glisser et se casser le cou en tombant il a vite fait de s’attacher il acquiesce il aimait à voir s'augmenter la société de Germaine il aimait bien les jeunes il ajoute il ajoute :ca serait gentil de prévenir il analyse il approchait plutôt la soixantaine et connaissant Germaine il arrive ce qu’il arrive toujours quand c’est inéluctable mais qu’on voudrait le retarder encore un peu il attend ma réponse il attribuait sa défense il aura fallu du temps et de la volonté mais nous n’en manquions pas il aurait eu droit au minimum à une baffe il aurait fallu demander il aurait pu contracter des liens plus honorables il avait aussi été tourmenté par des intrigues d'amour il avait chez lui sa maîtresse il avait dans l'esprit je ne sais quoi d'ironique qui convenait mal à mon caractère

I – 31 g


Germaine Germaine a beau être jeune Germaine a fait un bond de côté en disant ça Germaine a tout déballé Germaine alla plus loin Germaine appuie son dos contre la porte Germaine Argencourt Germaine attend une réponse Germaine avait beau secouer mon pauvre membre tant qu’elle pouvait Germaine avait lu Germaine avait refusé Germaine baille à s’en décrocher le combiné Germaine chassée Germaine craignait Germaine doit avoir froid Germaine donne un coup de pied dans la porte Germaine dormit longtemps Germaine écrase sa cigarette dans le tiroir de la table de nuit Germaine elle-même était violente Germaine enfouit la main dans sa poche Germaine essuie la vaisselle qui a servi a faire la soupe Germaine est allongée de tout son long sous la fenêtre de mes parents Germaine est avec elle Germaine est dans la chambre Germaine est dans la cuisine avec ma mère Germaine est de ce genre de personnes qui se lamentent des heures durant pour une chose qui ne leur arrive pas alors qu’elles n’ont pas entrepris les démarches nécessaires à son aboutissement Germaine est déshabillée Germaine est enceinte Germaine est installée dehors Germaine est passée sous les couvertures Germaine est pratiquement décidée à rejoindre l’atelier de capitonnage Germaine est redevenue une personne Germaine est revenue Germaine et moi Germaine et moi nous dissimulions l'un avec l'autre Germaine et sa mère sont dans la cuisine Germaine était blessée de mes regrets dans une circonstance où elle croyait que je devais partager sa joie Germaine était d'autant plus en garde contre sa faiblesse qu'elle était poursuivie du souvenir de ses fautes Germaine était sans doute un vif plaisir dans mon existence Germaine était son enfant unique Germaine était tombée dans un profond assoupissement Germaine eût voulu se détacher de moi Germaine fut d'abord surprise de cette révolution dans ma vie Germaine fut émue Germaine fut inébranlable Germaine gardait le silence Germaine gémit Germaine jette sa cigarette sur le tas de neige et rentre dans la maison Germaine l'avait écrite après une des scènes violentes qui avaient précédé sa maladie Germaine lui avait donné de telles preuves de dévouement Germaine m'accusa de l'avoir trompée Germaine m'attendait avec impatience Germaine m'écrivit de passer chez elle à l'instant Germaine m'imputait ses propres torts Germaine m’a encouragé Germaine m’attrape au beau milieu du couloir et tente de me rouler une pelle Germaine me lance un regard indéfinissable Germaine me parut une conquête digne de moi Germaine me proposa de sortir Germaine me regarda Germaine me souffle Germaine me sourit Germaine me sourit gentiment Germaine n'avait eu jusqu'alors aucune notion de ce sentiment passionné Germaine n'avait jamais été aimée de la sorte Germaine n'avait qu'un esprit ordinaire mais ses idées étaient justes Germaine n’arrête pas de se frotter à moi Germaine n’est pas revenue Germaine ne dort pas Germaine ne m'inspirait qu'une pitié mêlée de fatigue Germaine ne s'opposa point à mon départ Germaine ne songea plus à la nécessité que mes visites fussent peu fréquentes Germaine ne tarda pas à s'apercevoir que l'opinion s'élevait contre elle Germaine obtint Germaine ouvre la porte Germaine paraissait avoir perdu l'usage de ses sens Germaine paraissait heureuse Germaine parlait à une femme placée à côté d'elle Germaine part en courant Germaine pellette la neige Germaine perdit en un instant le fruit de dix années de dévouement et de constance Germaine pèse sur mon épaule Germaine pousse la porte Germaine prit ma douceur pour de la tendresse Germaine résolut d'attirer chez elle les familles nobles qui résidaient dans son voisinage ou à Varsovie Germaine respirait encore Germaine reste immobile Germaine reste sur le pas de la porte Germaine revient près du lit Germaine ricane avec un air de petite fille à qui on vient de demander de soulever sa robe Germaine s'aperçut de cette disposition plus affectueuse et plus sensible: elle-même devint moins amère Germaine s'était rassurée pendant la nuit Germaine s'y était opposée avec une espèce de terreur tellement violente qu'on n'avait osé lui désobéir Germaine s’emploie tout comme moi à rendre ce souvenir le plus persistant possible Germaine s’énerve au bout du fil Germaine s’est tue Germaine s’étire en me souriant Germaine saisit le paquet que j’ai jeté sur le lit et s’en allume une à son tour Germaine se croyait de nouveaux droits Germaine se dirige vers la porte Germaine se lève Germaine se lève Germaine se lève Germaine se pousse et je referme la porte à clé en me penchant Germaine se retourne Germaine se tourne contre le mur en grognant Germaine se tourne vers moi Germaine se trémousse Germaine semblait reprendre à la vie Germaine semble attendre quelque chose Germaine souriait de toutes ses dents Germaine suivit de près cette lettre Germaine tente de s’agripper à la table de nuit mais sa main dérape et c’est son menton qui touche le plateau Germaine toujours sur mes épaules Germaine toujours triste Germaine va revivre une dernière fois Germaine verse deux bonnes louches de soupe dans l’assiette que je lui tends Germaine vit dans ma lettre ce qu'il était naturel d'y voir Germaine voulut inutilement en pénétrer la cause

I - 84 Commissaire Legrand, dit l’un d’eux. Commissaire, commissaire, partez pas. Communiqué. Complètement isolé, coupé de ma famille et du ...